Au fil de l’eau à Strasbourg

Après une séance de brumisateur bien agréable en sortant de la gare de Strasbourg( au niveau des pots de verdure et de chaque côté de la ligne arc en ciel ) , nous suivons notre petit – fils devenu guide ce dimanche.

La chaleur est supportable car de nombreuses zones d’ombre la tempèrent. Il est un peu plus de onze heures mais il n’y a pas trop d’affluence et je peux sans gêner personne m’arrêter pour faire des clichés. Un clic sur chaque photo de la mosaïque pour voir en grand .

C’est avec grand plaisir que nous retrouverons le reste de la tribu  » au brasseur » , une adresse brassicole, non loin de la cathédrale, proposant ses propres cuvées et de très bons plats traditionnels variés, après cette mise en jambes sur les quais . La visite du musée de l’œuvre Notre Dame se fera un peu plus tard dans l’après midi , je vous en reparlerai dans un autre article .

Stella

Je vous propose de retourner sur le parcours art urbain de Constellations pour découvrir cette étoile( stella) prolongée d’un matricule, l’intitulé étant plus exactement Stella MM57070.23. J’ignore si ce nombre a un rapport avec l’ancienne image 3D que Vincent Bargis a utilisée pour cette installation. Située en dessous et sur le pont Ste Barbe elle invite l’œil à s’attarder sur ce concept de lignes , de sphères .

Je peux vous dire que pour être passée à pied sur le pont , l’effet est saisissant , on se sent comme happée par ce graphisme géométrique qui tutoie les étoiles.

Art et jardins suite

Cette fois ci, je peux vous montrer les différentes installations de l’intérieur de la porte des Allemands. Inutile de faire des acrobaties pour les arcades comme précédemment lors de mon passage matinal à vélo, la porte est ouverte l’après midi et nous en profitons . C’est ainsi que nous découvrons l’intégralité de Monstera Chimera , création biomimétique à base d’éléments recyclés d’Alexis Tricoire.( un clic sur chaque photo pour la voir en plus grand)

Outre les Arcades et Monstera Chimera , il nous reste à voir « le sens des mondes » de Flo Arnold qui nous propose une réflexion sur les hybridations identitaires.

Une entité organique en constante mutation naviguant dans un espace réel et fictif déverse son écume lumineuse sur un sol bleu Majorelle, une couleur familière à la plasticienne , marocaine de coeur. La composition sonore qui accompagne l’œuvre est en osmose avec cette mouvance des frontières entre espace et temps , individus et communautés, évoquée par l’artiste . Un excellent choix de l’avoir installée dans cette salle Dex de la porte des Allemands .

Suite parcours art et jardins

Dans les éditions précédentes ( 2021 et 2022 ) de Constellations les Arcades étaient déjà présentes sur le parcours art et jardins, d’abord sur le pont St Georges puis sur l’île du Saulcy comme vous pouvez le constater sur ces photos

Cette fois ci nous les retrouvons à la porte des Allemands . Comme pour les autres emplacements, je trouve qu’elles s’intègrent parfaitement à leur environnement . Petite anecdote pour les photos de cette année : comme je me déplace le matin en raison de la chaleur tenace cet été, la porte des Allemands n’est pas ouverte au public donc il faut ruser pour prendre des clichés. Je me présente donc par l’arrière au niveau des remparts , mais là il y a comme un hic, cette grille qui ferme le jardin. Ni une ni deux j’escalade le muret des remparts. J’avoue , je n’en mène pas large mais j’arrive à faire une photo sans grille . Sur la troisième photo vous pouvez voir ce fameux muret et son à pic donnant sur la Seille .( un clic sur chaque photo pour la voir en grand ) .

Quant à l’installation voilà ce qu’en disent ses créateurs :

L’œuvre est une exaltation romantique du rapport entre l’architecture et la nature. Les arcades transforment le paysage en œuvre poétique, dans une volonté de mise en valeur réciproque. Le visiteur déambulant dans l’œuvre découvre des points de vue renouvelés sur le jardin. ARCADES est un espace dédié à la contemplation, une ode à la lenteur.

Sur les parcours de Constellations

J’ai l’habitude de faire plusieurs étapes pour les différents parcours de Constellations. Si le dimanche je n’ai eu aucun problème de météo pour prendre en photo « le Présage » rue de la chèvre et « l’éloge de l’air » de la place d’Armes , il n’en a pas été de même le mardi pour le jardin éphémère de la place de la comédie . Mais revenons un peu sur la place d’Armes . J’ai été vraiment étonnée de voir comment ces balançoires et les oriflammes de couleur or se mariaient bien avec la pierre de Jaumont de la cathédrale et son toit . Je suis curieuse de voir évoluer cet éloge de l’air la nuit car cette installation fait partie du parcours numérique, mais en attendant, de jour l’effet avec le vent, est tres intéressant aussi .

Voilà ce qu’en disent les créateurs :

« Nos espaces publics sont comme nos imaginaires, ils n’ont de sens que s’ils sont partagés ». Éloge de l’air explore cet adage par le mouvement, l’interaction et la coopération. Chevalvert a souhaité fusionner deux objets-symboles, l’étendard et la balançoire, pour en inventer un troisième, surréaliste et poétique. Une invitation à flotter, respirer, se balancer, librement et ensemble. Les pavillons génèrent une ondulation visuelle et collective, alternant entre harmonie et chaos, suivant le balancement du public.

Mardi, partie l’après midi continuer mon parcours art et jardin à vélo, je suis arrivée au jardin éphémère sous un ciel particulièrement couvert . Une aubaine pour ne pas cuire sur mon destrier à cette heure.

Mais l’accumulation de plusieurs gros nuages gris foncés m’a étonnée , aucune précipitation n’était annoncée par la météo . Après un petit tour à l’intérieur du jardin qui cette année a pour thème l’arbre monde, je me suis dirigée vers le temple protestant et là j’ai eu la surprise d’apercevoir un orchestre installé sur la place . Je me suis dit que je pouvais tranquillement rester pour assister à ce concert en plein air , il n’était pas question que la pluie soit de la partie .

Renseignements pris il s’agissait de l’orchestre Naoni :

NAONI ORCHESTRA est un collectif artistique de premier plan en Ukraine, sept fois lauréat du projet « Battle of Orchestras » en Ukraine et à l’étranger. La base de l’œuvre musicale de l’orchestre est la musique instrumentale folklorique de toutes les régions d’Ukraine, qui est complétée avec succès par des chefs-d’œuvre modernes de la musique ukrainienne, la musique du monde, des œuvres classiques, etc. Le mix sonore original, les timbres uniques des instruments folkloriques nationaux (il y en a environ 50 !) le rendent unique au monde.

Malheureusement, au bout de quelques minutes, les premières gouttes ont forcé les musiciens à renoncer au concert et ils ont rangé leurs instruments en vitesse, mais j’ai quand même pu saisir quelques accords avant que le ciel tombe en morceaux et je peux vous dire qu’il ne s’est pas privé d’une grande lessive , je suis arrivée complètement trempée chez moi.

Rencontres automnales.

A vec son joli couvre – chef carmin

M oucheté de blanc , elle rayonne,

A ttirant le regard hors du chemin.

N e te fie pas à cette mignonne,

I l suffit de ne pas lui tendre la main,

T u pourrais délirer comm’ personne,

E n la mettant à ton menu demain .

L’amanite tue – mouche n’est pas la seule amanite que nous ayons rencontrée dimanche . Nous avons aussi aperçu l’amanite citrine et l’amanite panthère.

La Prépontoise version 2022.

Pour le mot mystère chez Lilou un clic sur le logo .

Le mot à trouver : Aberhavre : embouchure d’un fleuve formant un port selon La Curne .

Les anagrammes sont soulignées dans le texte .

Tout d’abord permettez moi d’éclaircir ce terme. Il s’avère qu’il s’emploie pour parler de Devant – les – Ponts, mon quartier depuis 1956, et plus particulièrement de cette marche créée en 2013 par le comité de quartier . Eh oui, depuis l’enfance je suis restée fidèle à cet ancien faubourg, situé à l’ouest de Metz et sur la rive gauche de la Moselle.

De 1790 à 1907 Devant les Ponts a même été une commune avec un blason caractérisé par l’emblème du paraige de St Martin et un pont , vraisemblablement celui du pont des morts sur la Moselle ( Désolée Lilou , ici il ne sera pas question d’aberhavre, nous sommes loin de la mer).

Mais revenons à cette sortie du dimanche 25 septembre et à la balade initiée par le comité de quartier. Le rendez – vous, comme habituellement, est fixé au parc du Sansonnet. Il a bien changé depuis notre visite de 2015 (un clic ici ).

14heures 25 , et c’est parti pour une marche de 7 kilomètres. Nous commençons par nous diriger vers le petit bois de la rue du Coupillon en passant par la rue Alfred Mezieres. Ce sentier me fait immédiatement replonger dans le passé quand j’aperçois « la maison des instits » où j’ai passé la plus grande partie de mon enfance et adolescence.

Impossible d’oublier ces merveilleux moments , à rêver dans l’herbe bien plus importante alors aux abords de la cour, ou à partir à l’aventure dans ce bois non domestiqué avec les autres enfants de la maison.

Voilà maintenant le séquoia , cet arbre remarquable que nous choisissions souvent comme point de ralliement, sans oublier de mesurer régulièrement le tour de son tronc en nous tenant par la main ( maintenant il atteint 6, 28 mètres). Il a du vraiment en baver cet été avec la canicule car certaines de ses aiguilles ont perdu leur couleur.

Nous n’avons pas à braver les éléments déchainés comme vous pouvez le constater, la pluie ne s’invitant que peu de temps après notre départ sur les sentiers et de manière plutôt brève. Nous gagnons ensuite le chemin des hauts des Frières où la palette de couleurs automnales est déjà en place.

Nous nous écartons momentanément du chemin principal pour découvrir les ruches des Frières,

Et continuons à profiter au maximum de toute cette nature environnante. Quelques quetsches jalonnent le parcours , tombées de manière précoce au sol. Dommage, j’en aurais bien croqué une ou deux , mais il n’en reste plus sur les branches. Ce ne sont pas les seuls fruits rencontrés, nous ne tardons pas à apercevoir un lot de kiwis s’accrochant au grillage d’un verger. Mais oui, il s’agit bien de kiwis, ils ne sont peut être pas aussi gros que dans d’autres régions mais ils sont bien appétissants.

Notre groupe s’étire de plus en plus , mais impossible de se perdre, les chemins ont été vraiment bien balisés, que ce soit par des marquages au sol ou par de petits panneaux en hauteur ( merci à Gilbert et aux organisateurs ) . Un clic sur l’image de la mosaïque pour la voir en grand.

Nous voici arrivés au chemin du bas des Frières , le ruisseau de la bonne fontaine n’est pas loin, nous allons le suivre mais pas de suite car notre guide tient justement à nous la faire découvrir cette fontaine datant de l’époque allemande. Une belle découverte pour moi qui me suis toujours demandée où elle se cachait. Non, personne n’ira y remplir son verre la propriété est privée.

Nous continuons par le chemin du bas de Varimont, puis nous franchissons le petit pont et gagnons le sentier de la chapelotte .

Après une petite grimpette, nous arrivons en haut de la rue de Wacon , un arrêt s’impose pour profiter du point de vue sur Metz et les environs . La table d’orientation a été réparée depuis mon dernier passage et même si le soleil n’est pas de la partie nous arrivons facilement à repérer cathédrale, Centre Pompidou et autres édifices.

Pour revenir au parc du Sansonnet, nous empruntons un certain nombre de chemins en montée et descente. J’avoue avoir perdu un peu le sens de l’orientation pendant cette partie de la balade, me repérant in extremis aux vergers côtoyés. Surprise aussi en découvrant « Belle » et « Snow », les deux brebis du verger partage de la MJC des quatre bornes assurant l’écopaturage. Si la première aime les câlins et les enfants, l’autre non n’appréciant que très peu les humains . Bizarrement sur la photo c’est plutôt snow qui semble s’intéresser à nous .

En montant rejoindre le chemin du haut des vignes nous constatons que la vigne n’a pas dit son dernier mot dans le secteur, pour notre plus grand plaisir elle est en ce moment d’un rouge flamboyant.

À notre arrivée dans le parc nous sommes chaleureusement accueillis. Une petite collation nous est offerte et nous continuons de partager nos impressions tranquillement assis autour de tables dressées pour l’occasion.

Un grand merci aux organisateurs, aux guides , ce fut avec un réel plaisir que j’ai renoué avec cette marche familiale arrétée pendant deux ans en raison du Covid.

Promenade nocturne .

Après  » Lotus » nous avions l’intention de prolonger notre parcours numérique de Constellations par « Broken » au jardin d’Amour derrière le temple protestant mais le flot de personnes ayant assisté au mapping de la cathédrale nous en a dissuadé. Nous nous sommes contentés de flâner, sous une température de 27 degrés, pour rejoindre la voiture laissée quai Wiltzer.

Une symphonie nocturne bien agréable, rythmée par le jeu des lasers, quand les ponts s’illuminent, que l’opéra théâtre et le jardin éphémère en duo interprètent leur partition.

Scènes de rue

Pour scènes de rue chez Covix un clic sur le logo .

Pour ces scènes de rue nous continuerons notre promenade dans les rues de Metz la nuit, à l’occasion de Constellations.

Nous étions restés au pont St Georges, avec ce ballet galactique sur la Moselle. Continuons notre chemin en empruntant le quai Félix Maréchal pour nous rendre au jardin Fabert où se trouve l’installation suivante, que vous avez certainement aperçue sur les photos précédentes de Constellation. Il s’agit de Lotus créé par Nicolas Paolozzi.

Pour la mosaïque, un clic sur la photo pour la voir en grand .

Lotus est un paysage floral qui se déploie dans l’espace et dans lequel le spectateur est invité à déambuler librement. La lumière implantée sur la structure de la plante est diffusée par ses grandes feuilles, créant une ambiance évolutive relaxante. La fleur de lotus, symbole positif de renouveau et de spiritualité invite à une expérience méditative individuelle ou collective. Les dimensions de l’œuvre inversent le rapport d’échelle : l’Homme fait ici la taille d’un insecte, plongé dans une nature immense.