Un petit tour à la Saulniote

Samedi dernier nous ( une partie de la joyeuse équipe) sommes allées à la Saulniote, un rendez vous incontournable pour les amateurs d’art et des produits du terroir. Nous y avons retrouvé Bruno qui exposait ses aquarelles et ses broderies au point de Bayeux.

Ce n’est pas moins de soixante quatre exposants qui proposaient un beau panel de leur savoir faire.

J’ai particulièrement admiré les oeuvres de cette dame en marqueterie de bois et de paille .

Sans oublier les tableaux de Jean Marie Jénot artiste peintre de Lorry les Metz. Les diaphanes sont toujours au rendez – vous surfant cette fois ci sur la plume.

Nous n’avons pas oublié de régaler nos papilles avec le délicieux gâteau au chocolat de Geneviève , et avons bien apprécié, comme vous pouvez le remarquer, non seulement le cadeau d’ Elisabeth mais aussi ses blagues racontées avec talent. Mireille du Sablon nous en parle aussi de cette Saulniote dans son article ici.

Un petit tour sur les marchés de Noël

La météo n’était pas vraiment au rendez – vous pour nos retrouvailles ( Elisabeth, Geneviève , Mireille, Nicole , Annie) mais peu importe , nous avions de quoi nous protéger de la pluie avant de partir .

Nous avons commencé par le marché de la place de la République, nous avons bien essayé de faire monter Annie dans le skyliner mais sans succès. 

En allant vers la place St Louis nous avons aperçu une déco tres particulière dans une vitrine , le chien visiblement ravi de se trouver au pied du sapin bougeait si peu qu’au départ il nous semblait factice .

Arrivées place St Louis nous nous sommes arrêtées boire un vin chaud pour certaines, un jus de pommes chaud pour d’autres et déguster les petites douceurs apportées par Geneviève, Annie et Mireille. Un grand merci pour l’accueil qui nous a été réservé dans ce chalet.

Nous avons continué notre visite des marchés pour arriver place d’Armes où la grande roue tutoie la cathédrale.

Puis nous avons rejoint notre point de départ juste quand les illuminations commençaient. Voilà un moment que nous ne nous étions pas vues, et le plaisir est toujours le même à nous retrouver . Nous avons bien pensé aux absents qui n’ont pu nous rejoindre, ce n’est que partie remise.

Au fil de l’eau à Strasbourg

Après une séance de brumisateur bien agréable en sortant de la gare de Strasbourg( au niveau des pots de verdure et de chaque côté de la ligne arc en ciel ) , nous suivons notre petit – fils devenu guide ce dimanche.

La chaleur est supportable car de nombreuses zones d’ombre la tempèrent. Il est un peu plus de onze heures mais il n’y a pas trop d’affluence et je peux sans gêner personne m’arrêter pour faire des clichés. Un clic sur chaque photo de la mosaïque pour voir en grand .

C’est avec grand plaisir que nous retrouverons le reste de la tribu  » au brasseur » , une adresse brassicole, non loin de la cathédrale, proposant ses propres cuvées et de très bons plats traditionnels variés, après cette mise en jambes sur les quais . La visite du musée de l’œuvre Notre Dame se fera un peu plus tard dans l’après midi , je vous en reparlerai dans un autre article .

Clic – clac

Le Clic Clac  chez Tortue ( clic)  , c’est une photo publiée le vendredi pourvu qu’elle soit rigolote, insolite, amusante, poétique, anodine.

Je vous propose une photo de ma dernière rencontre sur la véloroute non loin de la Maxe . Cette cavalière allemande avec son cheval et ses deux chiens ( désolée, le kurzhaar, couleur chocolat, n’est pas tres visible ) effectue un périple de plus de 1000 kilomètres . Je ne l’ai pas retenue longtemps car la température commençait à grimper et j’ai bien regretté de ne pas récupérer instantanément tout mon vocabulaire de langue allemande pour en savoir plus sur son itinéraire.

R comme retrouvailles

Samedi la joyeuse équipe avait rendez vous devant l’église Ste Ségolène pour une après – midi retrouvailles incluant le FRAC et le foyer carrefour dans les visites prévues .

Pas de doute Elisabeth et Geneviève sont sur le porche de l’église , Mireille et Huguette ont pris place à l’intérieur . Peu de temps après nous voyons arriver Brigitte, Annie et Michel. Avant de nous diriger vers l’hôtel St Livier , siège du FRAC, un petit temps de pause est nécessaire sur la place Jeanne d’Arc pour profiter de cet instant de retrouvailles.

Puis après avoir remonté la rue des Trinitaires, nous nous arrêtons dans la cour du FRAC où Elisabeth nous explique que ce lieu, elle le connait bien car il a abrité le conservatoire de musique (1898 -1969 ) . Elle n’oublie pas de nous raconter de savoureuses histoires d’examens et d’auditions dans ces murs .

La façade de l’hôtel St Livier est dominée par une tour d’angle et possède un mur-écran crénelé qui dissimule sa toiture, comme la plupart des maisons médiévales. Nous y étions montés il y a quelques années, la vue est magnifique, mais maintenant cela n’est plus possible, le principe de précaution est passé par là.

Non seulement l’ensemble architectural est superbe mais nous découvrons que le jardin a pris de l’ampleur depuis notre dernier passage. Quant à l’exposition présente à l’intérieur elle est quelque peu déroutante comme vous pourrez le constater . (Un clic sur chaque photo pour mieux voir ).

Nous prolongeons notre visite par un petit tour à l’extérieur des locaux du foyer Carrefour qui nous permet de voir la maison natale de Gabriel Pierné musicien né à Metz en 1863 . Là aussi la cour donne sur une partie végétalisée bien agréable.

Ayant fait le plein de nourritures de l’esprit nous voilà installés place Jeanne d’Arc pour satisfaire une soif bien légitime. Comme vous pouvez le constater la faim n’est pas oubliée . Les cannelés de Brigitte, les petits gâteaux de Geneviève, les bonbons de Plainfaing de Mireille, font le bonheur des papilles.

Une superbe après – midi passée ensemble où les absents nous ont manqué mais ce n’est que partie remise pour le prochain rendez vous de la joyeuse équipe.

Le monde enchanté de Jean Morette

Nous étions de sortie, lundi, avec la joyeuse équipe pour visiter l’ exposition consacrée à Jean Morette dessinateur, graveur, historien, conteur et maitre d’école lorrain.

Quel bienfait de se retrouver dans ce monde enchanté nous renvoyant au monde de l’enfance. Nous avons carrément plongé dans ses albums comme vous pouvez le constater.

Nous avons retrouvé avec un grand plaisir cette Lorraine si chère à son coeur dans tous ses albums . Un certain nombre nous étaient déjà connus, car offerts par notre quotidien régional pour le concours de Noël , mais nous en avons découvert d’autres. Nous avons vu comment ce dessinateur s’attachait à ne conserver que les lignes , celles qui suffisent à restituer l’idée . Car pour lui un dessin ne devait pas tout montrer mais garder l’essentiel de la figure sans fioriture.

L’univers du conte et l’histoire de la Lorraine l’intéressant particulièrement , pendant des années il voyage dans les quatre départements accumulant de nombreux documents . Il publie des ouvrages sur les villes, la campagne Lorraine , les aciéries.

Sous la conduite de Victor Prouvé il est initié à la gravure , un des trois bons génies qui se sont penchés sur lui comme il le précise en notant :  » Comme dans un conte , trois personnages exceptionnels se sont penchés sur moi, et qui se complétaient: Victor Prouvé, Joseph Cressot et Victor Demange  »

Victor Prouvé : directeur de l’école des Beaux Arts de Nancy

Joseph Cressot directeur de l’Ecole Normale de Montigny les Metz

Victor Demange : Fondateur du Républicain Lorrain

En tant que maitre d’école il met en avant la pédagogie active de l’éveil , son credo tient en trois mots : observer, regarder et s’enrichir. Il s’attache à faire découvrir aux enfants les techniques du dessin, sa passion .

Au royaume de féérie

Connaissez vous le royaume de féérie, celui des lutins, des fées , des trolls et des korrigans ? Nous avons eu la chance de le découvrir tout récemment à une dizaine de kilomètres de Metz, à Vigy, dans l’antre du Korrigan . Christophe, elficologue, nous en a ouvert les portes lundi dernier pour notre plus grand plaisir. N’hésitez pas à lui rendre visite, la magie opère de suite . Un clic ici pour le retrouver sur facebook.

Il est passionnant ce royaume de la nuit car il s’en passe des choses dans la forêt ou sur la lande quand le soleil tire sa révérence ! Voici quelques instantanés et quelques informations que j’ai pu ramener de notre passage dans l’antre du Korrigan.

Savez – vous pourquoi les lutins n’aiment pas du tout qu’on voit leurs pieds et portent toujours de longs vêtements qui les cachent ? Parce que ceux ci sont soit en forme de palme soit fourchus comme ceux des boucs, ils seraient donc la risée de tous.

Les farfadets s’occupent volontiers des chevaux, dont ils frisent et emmêlent les crinières, et sont généralement serviables. Il est difficile de les décrire car ils demeurent la plupart du temps invisibles, à moins qu’ils ne prennent des apparences animales. Si à l’état sauvage, le farfadet tient sa résidence dans quelque taupinière de la forêt, il joue parfois le rôle d’un esprit servant lorsqu’il s’attache à une maison ou à une ferme. Il veille alors sur les troupeaux et la tenue de la maisonnée, moissonne, bat et fauche le blé, et achève les tâches que n’ont pas eu le temps de terminer les domestiques — non sans avoir puni ces derniers de leur paresse ou de leur négligence en leur assénant une volée de bâton.

En échange de sa peine, le farfadet ne veut rien de plus qu’un bol de crème ou de bon lait avec un gâteau au miel. Qu’on veuille lui donner plus, il se froisse et s’en va.

Ne croyez pas que les fées soient toujours des êtres angéliques d’une infinie bonté, elles peuvent être maléfiques et mieux vaut ne pas tomber sur elles, une seule solution porter vos habits à l’envers pour qu’elles n’aient aucune prise sur vous .

Si vous séjournez dans le monde des Korrigans vous y resterez beaucoup plus longtemps que vous ne le pensez, le temps qui régit leur monde n’est pas le même que le notre. Si vous entrez dans la danse avec eux vous risquez fort de mourir de fatigue car c’est une ronde infernale qui ne s’arrête jamais.

Quant au troll mieux vaut ne pas le rencontrer, d’une taille impressionnante, d’une laideur constante il n’est pas l’ami de l’homme ni des elfes ni des nains , les tuant par plaisir . Un allié pour éviter ce genre de désagréments ne sortir en forêt qu’en présence du soleil car sitôt qu’un rayon le touche il se transforme en pierre.