
# lundi soleil chez Bernieshoot un clic sur le logo.
Nous continuons de nous promener à l‘ouest ce lundi. Je vous propose une vidéo réalisée en 2012 lors d’une petite escapade avec ma fille à Belle – Ile – en – mer.
# lundi soleil chez Bernieshoot un clic sur le logo.
Nous continuons de nous promener à l‘ouest ce lundi. Je vous propose une vidéo réalisée en 2012 lors d’une petite escapade avec ma fille à Belle – Ile – en – mer.
Avant de partir pour le centre ville d’Heidelberg, profitons un peu du panorama depuis le château. Vous pouvez apercevoir les deux tours de la porte du pont Karl Theodor qui traverse le Neckar , l’église du St Esprit construite de 1398 à 1515.
En triant mes photos et en voyant le guide devant une représentation de Perkeo , je m’aperçois que j’ai oublié de vous parler de Perkeo , originaire du Tyrol que Charles III Philippe, électeur du Palatinat, avait engagé comme bouffon de la cour au 18ème siècle. Reconnaissable à sa très petite taille, Perkeo était aussi connu pour sa capacité à boire beaucoup : On raconte qu’il buvait plus d’une dizaine de litres de vin par jour et, même, qu’il aurait bu en une seule fois le grand baril de vin de Heidelberg (soit 200 000 litres) et serait tombé ivre dans le tonneau géant où il se serait noyé. D’ailleurs, son surnom « Perkeo » viendrait du fait qu’à chaque fois qu’on lui proposait un verre de vin il répondait en italien, sa langue maternelle, « perché no ? » (Pourquoi pas ?). Une autre légende dit que la mort de Perkeo ne serait pas liée à son alcoolisme déchaîné mais qu’il se serait tué en buvant un verre d’eau qu’il pensait être rempli de vin.
Perkeo a réellement existé : de son vrai nom Clemens Pankert, le petit bouffon avait était choisi par l’Electeur pour ses connaissances en œnologie et pour son humour. Il était notamment chargé de surveiller les barils de vin géants qui se situaient dans les caves du château de Heidelberg. Le personnage était très apprécié par la cour, d’ailleurs, une statue à son effigie lui fut dédiée de son vivant.
Toujours représenté avec un uniforme aux couleurs vives et les grosses clefs de la cave à vin accrochée à la ceinture de son pantalon, Perkeo est souvent encore aujourd’hui présent lors du carnaval de Heidelberg.
Nous voici maintenant dans la vieille ville d’Heidelberg, nous suivons toujours notre guide qui nous laissera quartier libre une fois arrivés devant l’église du St Esprit, place du marché . Non sans nous avoir montré les différentes représentations de la vierge Marie sur cette église et dans la rue. L’église du Saint-Esprit est connue pour avoir abrité la bibliothèque palatine et pour son histoire confessionnelle mouvementée en relation avec l’histoire de Heidelberg. De 1706 à 1936, l’intérieur de l’église était séparé en deux parties par un mur. Le chœur était catholique et le reste protestant. Depuis 1936, l’ensemble de l’église appartient à l’Eglise évangélique du pays de Bade.
Comme vous pouvez le constater sur les photos , Heidelberg est une ville très animée même quand ses étudiants ne sont pas présents.
Là, je vous vois de suite tiquer. Depuis quand Heidelberg se trouve – t – elle au bord du Rhin? Notre bateau se serait -il transporté sur le Neckar comme par magie ? Avec une escale prévue à Mannheim ( voir la photo ci – dessous) ,
on peut envisager cette possibilité, mais c’est par le bus que nous nous y sommes rendus . Ce qui nous a permis de visiter le château et aussi une partie de la ville .
Je passerai rapidement sur Mannheim qui est surtout connue comme une ville industrielle du Bade Wurtemberg. BASF le plus grand groupe chimique allemand a été fondé à Mannheim.
Mais laissons là la chimie pour retrouver l’histoire en nous intéressant à la visite du jour le château de Heidelberg . N’oubliez pas de cliquer sur les photos.
L’histoire du château de Heidelberg remonte au 13e siècle, lorsque les électeurs palatins ont fait construire un château à Heidelberg.
Doté de tours, de casemates et d’un fossé de contournement fortifié, le château a été construit en 1300 et pendant les quatre cents années suivantes a servi comme une sorte de carte de visite pour les Électeurs du Palatinat. Au cours des siècles suivants, le site a été transformé en un château qui ravit aujourd’hui les visiteurs du monde entier par son architecture Renaissance. Pendant la guerre de Trente Ans, les murs historiques ont été la cible de tirs : malgré plusieurs tentatives de reconstruction, le château de Heidelberg reste en ruines à ce jour. Deux foudroiements au XVIIIe siècle ont contribué à son délabrement.
Vous pouvez reconnaitre dans les photos présentes ci – dessus Frédéric IV dans la galerie des ancêtres de l’aile Frédéric du château . Grand amateur de musique, l’électeur Frédéric IV pensionna le compositeur Andreas Raselius et le luthiste Charles Bocquet. Tout au long de son règne, Frédéric IV poursuivit la construction de son château de Heidelberg. C’est de cette époque que date l’aile Frédéric.
Frédéric IV a laissé une réputation de gros buveur de vin ; son intempérance faisait craindre à ses contemporains que, mourant avant l’âge, il ne laissât aucun héritier majeur à sa mort, précipitant ses sujets dans un nouveau conflit de succession. Du reste, il mourut en 1610 « des suites de son style de vie extravagant », et fut inhumé dans l’église du Saint-Esprit de Heidelberg. La taille du tonneau que vous apercevez aussi sur les photos est une preuve de ses grands besoins !
Pour en savoir plus sur son histoire je vous invite à cliquer ici
à suivre ….
Nous nous étions arrêtés devant cette très belle résidence des Brömser, avec sa tour médiévale à colombages, je vous invite à découvrir maintenant une petite partie des instruments qu’elle contient. Du plus ancien au plus moderne , du plus grand au plus petit, il y en a vraiment de toutes les sortes , du plus simple au plus sophistiqué . Je ne pouvais pas tous vous les présenter il y en a à peu près 350 des trois siècles derniers.
En voici quelques uns en photos et aussi une petite vidéo pour vous faire une idée de la musique qu’ils proposent . Vous reconnaitrez peut être quelques notes de la chanson de la Lorelei que reconstitue un disque vertical perforé ( Désolée, il y a foule quand je filme, et il faut avoir de bons yeux pour distinguer le disque perforé ). Je vous ai détaillé un des instruments qui réunit piano et violon pour vous montrer le rôle de l’archer tenu par cet arc qui frotte les cordes .
N’oubliez pas , un clic sur chaque photo pour la voir en grand
La miniature de la vidéo ne s’est pas chargée mais cette dernière est opérationnelle .
Nous n’en avons pas fini avec la Drosselgasse , nous ne sommes qu’au début de cette ruelle si accueillante. Elle s’étend sur 140 mètres , abrite des caves viticoles , des marchés . Ses maisons joliment fleuries ajoutent à son cachet touristique . Si vous êtes fans des musiques traditionnelles, vous ne serez pas déçus car l’animation est permanente de jour comme de nuit dans les différents bars et restaurants .
Ensuite, rien ne vous empêche de vous reposer sur une belle place ombragée jouxtant l’église, des transats en bois vous assurent tout le confort .
En aval de Rüdesheim le Rhin devient plus étroit . Autrefois la trouée de Bingen était un obstacle pour la navigation en raison de ses écueils et ses courants. Les bateaux étaient déchargés dans la ville , les marchandises acheminées par la route vers Lorch et à nouveau prise en charge sur des navires. La ville bénéficia de cette activité et de confortables revenus. Ce n’est qu’au 11 ème siècle que la voie de navigation fut élargie et que le passage dangereux put être franchi normalement.
Du bateau nous apercevons un imposant monument à 225 mètres au dessus du Rhin. Il s’agit du monument du Niederwald , haut de 37 mètres 60il fut érigé entre 1877 et 1883 , il symbolise la restauration de l’empire allemand et l’unité allemande. Le personnage central est Germania tenant dans ses mains l’épée de l’empire et la couronne impériale allemande. ( 32 tonnes de bronze ) .La construction en grès est agrémentée d’un bas relief en bronze de 200 personnages e, grandeur nature . L’empereur Guillaume I à cheval, Bismarck, les princes allemands et leurs chefs d’armée et leurs soldats . Le bas relief est flanqué de deux anges, guerre et paix, chacun de 2, 80 mètres de haut . Nous avions des jumelles pour l’observer, pour que vous puissiez le voir aussi en détails, voici des photos trouvées sur Wikipédia (clic pour voir en grand)
De là vous apercevez les vignobles du Rheingau où les Romains pratiquaient déjà la viticulture il y a 2000 ans déjà. Mais nous aurons l’occasion de voir ces vignobles de beaucoup plus près , un petit train nous y conduisant sans se soucier de la grimpette pour y accéder . Bien secoués comme dans les nôtres, nous avons parfois du mal à prendre des photos, mais peu importe il suffit juste de prendre un bon appui. L’édifice que vous apercevez tout en haut est l’ abbaye bénédictine Sainte Hildegarde d’Eibingen. Aujourd’hui, l’abbaye vit de son vignoble réputé, de travaux de couture et d’artisanat. Les bénédictines reçoivent à l’hôtellerie pour des retraites spirituelles.
Impossible de parler de vignobles sans dégustation de vin, c’est ce qui nous est effectivement proposé dès notre descente du petit train . Puis nous nous dirigeons vers la résidence des Brömser , une superbe maison abritant maintenant le musée de musique mécanique . Vous découvrirez prochainement tous ces instruments
à suivre ….
Arrivés avec un peu de retard sur l’horaire prévu, en raison de la faible profondeur des eaux du Rhin qui ne permet pas de naviguer à la vitesse normale, nous choisissons d’explorer la ville de Coblence à l’aide de notre plan. Les principaux édifices y sont répertoriés et il est facile de repérer notre point d’escale.
N’oubliez pas les clics sur les photos pour les voir en plus grand .
Nous avons l’occasion de voir plusieurs églises de style différents : Florinskirche , Liebfrauenkirche, l’église des Jésuites sur la place du même nom, mais la basilique St Castor est trop éloignée pour le temps libre qui nous est imparti.
Nous nous dirigeons vers la fontaine signalée sur le plan , une belle surprise nous attend comme vous pouvez le constater sur les photos. Il s’agit de l’historiensaüle , une fontaine avec une colonne impressionnante .
La colonne historique est la partie essentielle d’une fontaine sur Josef-Görres-Platz. Elle a été offerte à la ville par l’État de Rhénanie-Palatinat en 1992 pour son 2000e anniversaire. Cependant, elle n’a été achevée et remise à la ville que le 1er juin 2000. La fontaine avec sa colonne historique a été créée par le sculpteur Jürgen Weber. La colonne haute de 10,59 mètres, lourde de 3,6 tonnes et coûteuse de 1,25 million de DM raconte l’histoire émouvante de 2000 ans de la ville en dix images de l’époque romaine à nos jours. De 1884 jusqu’à son retrait peu après la Seconde Guerre mondiale , le monument de Goeben se dressait sur le même site , en l’honneur du général prussien August Karl von Goeben , qui commanda le VIIIe corps d’armée à Coblence de 1871 à 1880.
De bas en haut vous découvrez ces dix images :
Une barque chargée de tonneaux de vin symbolise l’implantation romaine du Ier au Ve siècle. Cour royale franconienne entre le VIe et le IXe siècle. Les chiffres symbolisent l’affiliation de Coblence à l’archidiocèse de Trèves aux Xe et XIIe siècles. Coblence aux XIIe et XIIIe siècles, l’époque des croisades. Des figures avec des chevaux représentent la ville florissante des artisans, des marchands et des dignitaires ecclésiastiques du XIIIe au XVIe siècle. La silhouette de la ville au temps de la guerre de Trente Ans et de la chasse aux sorcières. Réminiscence des événements guerriers pendant et après la Révolution française vers 1800. Représentation d’une puissante forteresse et donc de Coblence prussienne aux XIXe et XXe siècles. Détruit Coblence après les raids aériens de 1944 pendant la Seconde Guerre mondiale. Symbolise la ville d’aujourd’hui reconstruite et tournée vers l’avenir.
Nous nous sommes un peu attardés auprès de ce monument et il est déjà l’heure de retourner au bateau. Là encore une surprise nous attend, sous la forme d’un cocktail d’un jour particulier , nous sommes en effet le 14 juillet .
à suivre
Avant d’arriver à Coblence, la fréquence des châteaux aperçus ne faiblit pas , sur une rive comme sur l’autre. (Un clic pour voir en grand).
Ci – dessous Ruprecht de Palatinat ( Robert 1) dont il est question pour le château de Stolzenfels , comte palatin du Rhin et fondateur de l’université de Heidelberg.
Le château de Stolzenfels, le plus clair dans la mosaïque , domine le village de Kapellen. Lors du siège sans succès de la citadelle de Coblence en 1688, il fut entièrement détruit par les Français. En 1823, la ville en fit don au prince impérial Frédéric Guillaume de Prusse qui le fit reconstruire suivant les plans de l’architecte Schinkel en ajoutant des bâtiments du côté de la montagne, les toits plats sont couronnés de créneaux dans le style anglais . L’édifice représente un exemple typique du style rhénan post- romantique. Si le zoom vous le permet, vous pourrez apercevoir une fontaine couronnée d’un aigle prussien et un mur extérieur peint , cette fresque représentant l’accueil de Ruprecht de Palatinat couronné roi à Rhens ( que vous pouvez voir sur la mosaïque en bas à droite ) en 1400.
Le deuxième château est celui de Rheinfels , en 1245 sous le comte Dieter V de Katzenelnbogen les premières pierres sont posées. C’est le seul château qui en 1692/93 résiste à l’assaut des troupes françaises . Mais en 1794 un commandant livre la citadelle à des troupes révolutionnaires françaises sans combattre. En 1798 après dynamitage il ne reste plus que des ruines . Ce fut pourtant autrefois la forteresse la plus imposante des bords du Rhin .
Nous arrivons maintenant à Coblence, impossible de ne pas remarquer ce téléphérique qui dessert la forteresse d’Ehrenbreitstein tout comme le deutsche Eck cette imposante statue au confluent du Rhin et de la Moselle. En 1897, neuf ans après la mort de l’empereur allemand Guillaume I , celui-ci a été honoré avec un monument signé de Bruno Schmitz surmonté d’une statue équestre géante représentant le défunt empereur. Sur le socle a été gravée une citation du poète Max von Schenkendorf de Coblence : Nimmer wird das Reich zerstöret,/ Wenn ihr einig seid und treu! (« Jamais l’Empire ne sera détruit, tant que vous êtes unis et loyaux »).
à suivre….
Pour l’atelier 193 chez Ghislaine un clic sur le logo.
Un texte avec au moins 5 mots commençants par E
Avant de continuer notre échappée belle sur le Rhin , je voudrais revenir sur ce rocher célèbre , celui de la Lorelei . Symbole du Rhin romantique ce rocher schisteux situé entre Kaub et Saint Goarshausen voit le fleuve se resserrer à ses pieds en devenant en même temps plus profond. Jusqu’au 19 eme siècle ce passage était tres risqué pour les bateaux en raison des écueils et des tourbillons. Avant de le franchir trois sons de cloche invitaient l’équipage à la prière. Je ne les ai pas entendus sur notre bateau, mais par contre j’ai pu ressentir les effets des remous. Pour preuve vous pouvez apercevoir sur une de mes photos les gouttes sur la vitre de la cabine. L’écho que produit ce rocher est interprété comme la voix des esprits. Les légendes se sont donc aisément tissées autour de la Lorelei , notamment celle d’une enchanteresse qui par sa beauté et son chant fascine le coeur des bateliers. Envoutés par la belle, ils ne prêtent pas attention aux récifs et remous et leur embarcation se brise, sombrant dans les eaux du fleuve .
Le jeune comte héritier de la Rhénanie Palatinat devient sa proie , son père ordonne de capturer ou de tuer la responsable. Lorsque les soldats l’empechent de regagner sa grotte elle appelle son père, le Rhin, au secours. D’énormes vagues bouillonnantes d’écume emportent la jeune fille . Depuis plus personne ne l’a revue. Par contre les nuits de pleine lune, on peut entendre ce chant mystérieux décrit par les poètes de l’ère romantique dont le plus connu est celui de Heinrich Heine ( traduit ici par Pierre Le Pan) .
Je ne sais dire d’où me vient
La tristesse que je ressens.
Un conte des siècles anciens
Hante mon esprit et mes sens.
L’air est frais et sombre est le ciel,
Le Rhin coule paisiblement
Les sommets sont couleur de miel
Aux rayons du soleil couchant.
Là-haut assise est la plus belle
Des jeunes filles, une merveille.
Sa parure d’or étincelle,
Sa chevelure qu’elle peigne
Avec un peigne d’or est pareille
Au blond peigne d’or du soleil,
Et l’étrange chant qu’elle chante
Est une mélodie puissante.
Le batelier sur son esquif
Est saisi de vives douleurs,
Il ne regarde pas le récif,
Il a les yeux vers les hauteurs.
Et la vague engloutit bientôt
Le batelier et son bateau…
C’est ce qu’a fait au soir couchant
La Lorelei avec son chant.
J’ai découvert qu’il a été mis en musique non seulement par Listzt (voir ici ) mais aussi par Clara Schuman(voir ici ) et initialement aussi par Friedrich Silcher (voir ici ). C’est d’ailleurs cette dernière version que nous avons pu écouter sur le bateau interprétée par une jeune chanteuse.
Juste après ce rocher nous arrivons au niveau de St Goar an der Lorelei, relié à sa ville jumelle de St Goarshausen par un bac . Les deux villes doivent leur nom à St Goar un ermite qui vécut à l’emplacement de l’actuelle collégiale de St Goar . C’est ici que se développa l’un des plus anciens monastères d’Allemagne.
Vous pouvez apercevoir à St Goarshausen , cet ancien village de pêcheurs, de coquettes maisons et en surplomb le château fort de Katz .
à suivre
Pour les mosaïques de photos n’oubliez pas de cliquer sur chaque photo pour la voir en grand .
Pour cette première journée de navigation, nous allons parcourir 297 kilomètres sur le Rhin jusqu’à Coblence. Tout d’abord ce qui nous frappe, c’est la forte circulation des bateaux sur le fleuve, de toute sorte, aussi bien les péniches de toute dimension que les tankers sans oublier les bateaux de tourisme.
De nombreuses activités industrielles sont présentes sur les berges mais bientôt nous découvrons d’autres paysages où le vin joue un rôle de premier plan. L’histoire de la viticulture rhénane remonte aux Romains qui ont su exploiter les avantages du sol et du climat de la région. Le Rheingau, la région de Rheinhessen et le moyen Rhin en sont le parfait exemple. De chaque côté du fleuve s’étendent des vignes à perte de vue, d’ailleurs, il m’est bien difficile de différencier celles de Bingen de celles de Rudesheim . Comme vous pouvez le constater les parcelles se jouent du relief avec une facilité déconcertante, je serais curieuse d’assister aux vendanges, la pente en effet est impressionnante.
Ci – dessous les ruines d’Ehrenfels s’élèvent parmi les vignes juste après Rudesheim dont j’aurai l’occasion de vous reparler car il est prévu de s’y arrêter .
Maintenant nous sommes sur le Rhin romantique ponctué de châteaux et croyez moi vous en apercevez un peu partout jusqu’à Coblence . Celui qui se trouve sur une île c’est la Maüseturm ( tour aux souris ), construite au 13 ème siècle comme tour de guet du château d’Ehrenfels. Deux théories s’affrontent pour le nom, l’une voyant en mausen l’action de guetter comme le chat guette la souris , l’autre explication serait liée à la fuite de l’évêque Hatto devant une horde de souris il aurait trouvé refuge dans la tour, mais rattrapé par ses poursuivants ses poursuivants l’auraient dévoré. Cet édifice est totalement détruit par les Français en 1689, en 1855 le roi Frédéric Guillaume de Prusse fit construire la tour dans un style néogothique, jusqu’en 1974 elle servait de station sémaphore à la navigation.
Avant d’arriver au célèbre rocher de la Lorelei nous apercevons de nombreux châteaux de part et d’autre du Rhin, celui de Trechtingshausen, celui de Lorch, de Kaub, d’Oberwesel, je vous laisse les découvrir ci – dessous
à suivre …
Ayant choisi de ne pas stresser sur la route avec la conduite, nous voici tranquillement assis dans le train direction Strasbourg. La climatisation fonctionne dans ce ter, il n’est pas bondé, que demander de plus ? Nous devons rejoindre la gare fluviale par nos propres moyens, pas question cette fois – ci de prendre le tramway, d’importants travaux interrompent le trajet de la ligne adéquate. Ce sera donc taxi pour gagner le point d’embarquement. Au vu de la distance à parcourir à pied depuis la station du tram et de la chaleur en ce jour du 13 juillet, cette solution est nettement préférable.
Un tres bon accueil nous est réservé sur place et nous ne tardons pas à nous installer dans notre cabine climatisée. Après le diner, nous partons pour un tour de Strasbourg de nuit, en bateau mouche. Une ambiance complètement différente de la promenade de jour que j’avais faite avec la joyeuse équipe ( celle des amis blogueurs et blogueuses). L’éclairage des ponts et des édifices strasbourgeois est particulièrement bien pensé et souligne les différents types d’architecture. Une température optimale pour cette promenade, la légère brise calmant largement les ardeurs de la journée. Une excellente façon de visiter sans trop se fatiguer et rien ne vous empêche au retour de la croisière de consacrer plus de temps à tout ce que vous avez découvert au cours de cette promenade. ( Un clic pour voir les photos en plus grand )
Première nuit passée sur un bateau de cette taille, j’aurais du refuser le café servi après le diner, mais la vue est fort agréable quand le soleil se lève. De toute façon, je vais avoir du temps pour récupérer, car nous voguons déjà depuis quelques heures et le pont supérieur et ses transats nous tendent les bras. La porte que vous voyez sur les photos est celle du pont des Nibelungen de Worms, ville située sur la rive gauche du Rhin. Si vous ne connaissez pas cette chanson des Nibelungen un clic ici
à suivre…
( parfois bonne mais souvent mauvaise )
Chaque jour , il faut danser, fût-ce seulement par la pensée NAHMAN DE BRASLAV
Des mots, des vidéos sur la surdité, les handicaps et des photos
Près de la baie de Somme, France
By Sandra Js Photography - Make the rest of your life the best of your life.
passionné de photos et de montages photos d après tutos vidéos
Sylvain Lechair, monty guidon……poésies lunaires & chambres à air...
La vida es chula
... de la Bibliothèque au Jardin, les moments partagés
En couple, maman chouette curieuse.
l'écriture est la seule forme parfaite du temps. JHG Le Cléziot
Les écrans du cinéma par thème
Ce blog a pour unique but de faire partager mes critiques de livres qui sont essentiellement des polars et romans noirs. Pour me contacter : pierre.faverolle@gmail.com
"La vie est un rêve pour les sages; un jeu pour les fous; une comédie pour les riches; une tragédie pour les pauvres."
"Au teint, on juge l'étoffe ; au bouquet, le vin ; à l'odeur, la fleur ; au langage, l'homme."
Smile! You’re at the best WordPress.com site ever
Pour un long fleuve tranquille
Chacune de nos lectures laisse une graine qui germe. Jules Renard
Je suis ambitieuse pour l'humanité ; je voudrais que le monde fût artiste, assez poète pour que la vanité humaine disparût. Louise Michel
2018 ~ Angers, ville la plus attractive de France
Les humeurs, c'est comme le ciel, ça change tout le temps... Mes coups de coeur, mes coups de gueule sur le monde qui nous entoure.
LITERATURE- THOUGHTS - LIFE - WORDS - BUSINESS
Bricolage, DIY, photo, couture, tricot, famille, un peu de tout et de rien
"El Mundo Visible es Sólo un Pretexto" / "The Visible World is Just a Pretext".-
Sculpture sur bois
Spondylarthrite ankylosante et Cie
Vivre à la campagne au japon ... depuis 2012
« Un mot n'est pas la chose, mais un éclair à la lueur duquel on l'aperçoit. » DENIS DIDEROT
Il y a bien longtemps, dans une blogosphère lointaine, très lointaine... vivait un drôle de petit blog !
Un site utilisant WordPress.com
Un site utilisant WordPress.com
S'il te plaît, apprivoise-moi...
Un p'tit coin d'paradis loin du monde. Des chats, des recettes, des jeux, des voyages, des coups de gueule, des coups de blues, de la musique, des rigolades, et tout ça pour pas un sou!
Une galerie d'art de vivre, un blog lifestyle !
voir avec son cœur...
Calatorind Descoperi
Des images, bonnes ou moins bonnes... à vous de juger.
Saisir l'instant propice