Invités surprises

Pour le clic – clac du vendredi, je vous ai montré les ouettes et leur progéniture, mais ce ne sont pas les seuls animaux que nous avons rencontrés ce jour là à Woippy sur l’étang. Bien sur, il y a toute une faune aviaire qui niche sur deux petites iles de ce plan d’eau et que nous apercevons sans peine.

Les bernaches en couple, comme il se doit en cette période, n’ont pas un caractère facile et se livrent tres souvent à des charges d’intimidation envers d’autres congénères mais elles peuvent aussi se comporter tout à fait normalement avec d’autres espèces comme vous le constatez sur cette photo avec une nette rousse et une cane colvert .

Il arrive même à tous ces oiseaux de se retrouver pour faire une ronde , si si , regardez sur la photo ci dessous. Visiblement le cygne et le fuligule morillon ne veulent pas rentrer dans la danse et font bande à part .

Un petit peu de zoom ( ce n’est que le petit appareil donc moins performant que celui que j’ai sur le reflex ) pour vous montrer de plus près la nette rousse et le fuligule morillon avec sa livrée noire et blanche, je les trouve vraiment superbes.

Ah mais, qui s’invitent près des bambous là bas ? Je me demande pendant un moment s’il s’agit de castors, car je ne vois pas la queue et je sais qu’ils sont présents maintenant dans le secteur . Mais en observant bien je remarque les incisives jaune – orange caractéristiques du ragondin et la queue cylindrique . Ils ont l’air d’apprécier particulièrement les bambous, ils restent un certain temps à grignoter et repartent rassasiés pour s’amuser dans l’eau. Un clic sur les photos pour les voir en plus grand .

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Le tableau du samedi

Pour le  tableau du samedi, initié par Lady Marianne et poursuivi par Lilou et Fardoise, un clic sur le logo.

Pour cette quinzaine Lilou nous propose soit la couleur jaune, soit les animaux et l’enfant . Je choisis ce deuxième thème pour ce samedi avec

« Le petit mendiant  » d’Edmond Louyot

Comment rester insensible devant le magnifique sourire de cette enfant accompagnée de son chaton , qui soit dit en passant ne reste pas sans réaction devant le contenu du bol ( d’où le titre de l’œuvre) . On peut presqu’entendre le petit « mraouh » qu’il émet en réclamant sa part, patte levée. La lumière se concentre particulièrement sur le visage de l’enfant qui rayonne et le petit quémandeur. J’aime beaucoup le souci du détail dans la représentation de la coiffe et de l’habit de la fillette . On peut remarquer un sabot qui dépasse de la longue jupe ou robe et juste à côté une bouilloire en cuivre , un intérieur que l’on retrouve aussi sur d’autres oeuvres.

Une autre scène avec une fillette aux mêmes joues roses et rebondies qui cette fois ci rassemble deux chatons tout aussi intéressés.

N’oublions non plus les chiens avec ce tableau réunissant mère et enfant auprès de la chienne et ses chiots . Une complicité avec les animaux qui se lit facilement dans cette pose et pause en extérieur.

Pour en savoir plus sur cet artiste, la fiche que mon mari lui a consacrée.

LOUYOT   Joseph Edmond

La Lobe, commune d’Arry (57) 1861 – La Lobe 1920

Peintre et dessinateur

Fils d’un cultivateur qui était maire d’Arry depuis 1860.

Son père était né à Arry, sa mère à Dieulouard.

Second d’une famille de dix enfants, il entra après la défaite de 1870 au petit séminaire de Montigny où il resta six ans avant de terminer ses études au lycée de Metz.  Doué pour le dessin, il fit un bref passage à l’Ecole des Arts et Métiers de Karlsruhe puis dans l’atelier d’un peintre-décorateur de Munich avant de faire son service militaire dans la capitale bavaroise. De retour en Moselle en 1883, il obtint une bourse du gouvernement allemand et fréquenta les Beaux-Arts de Düsseldorf en 1884-85 puis ceux de Munich de 1886 à1889 ; il y fut l’élève de Johann Caspar HERTERICH. Il gagnait alors sa vie en peignant des portraits et reçut des commandes d’œuvres décoratives, en particulier pour le palais du gouverneur à Strasbourg.

En 1891, il épousa Adèle STRUPPE à Schliersee (Bavière) et débuta cette même année au Salon de Munich, ville où naquirent ses deux enfants et où il vécut jusqu’à la fin de la Grande Guerre, à l’exception d’un séjour de dix-huit mois en Moselle en 1892-93 et d’un voyage d’étude en Italie en 1895. Il y retourna avant 1914 (Santa Margherita, Trente et Venise), période où il visita aussi la Côte d’Azur. Il avait fait plusieurs séjours en Hollande, le premier en 1892 grâce à un prix fondé par l’empereur Guillaume II. Sérieusement malade à partir de 1915, il fit régulièrement des cures à Schliersee. De retour sur sa terre natale en 1919, il souffrit de l’accueil froid et méfiant qui lui fut réservé et mourut peu après : « Quel crime ai-je commis ? D’avoir gagné ma vie en Allemagne ? De nombreux Français se trouvaient dans la même position que moi. Parce que je suis devenu peintre au lieu de rester paysan ? Cela ne peut pas être. »  (cité par Michel LOUYOT, 2003). Ce dernier (né à Pont-à-Mousson en 1938), petit-neveu de l’artiste, fut attaché culturel dans plusieurs pays de l’Est et poursuit une carrière littéraire.

Sa première participation connue à une manifestation collective est signalée dans L’Est républicain du 18 octobre 1890. Il s’agit de l’exposition de la Société artistique de Metz où il présentait deux tableaux. A Metz, il prit également part en 1902 et 1903 aux expositions de l’Union des Artistes de Lorraine (Lothringen Kunstlerbund) puis à titre posthume à l’exposition nationale de 1920. Ayant fait ses débuts au Salon de Munich en 1891, il fut membre du Künstlerbund « Bavaria » de cette ville. Dans les années précédant la guerre, il parcourut les villes allemandes (y compris Metz en 1909), organisant des expositions afin de subvenir aux besoins de sa famille.

Expositions particulières et rétrospectives :

  • 1909 : Hôtel Terminus, Metz (60 tableaux)
  • 1919 : Maison d’Art, 43-45, rue Serpenoise, Metz
  • 2004 : Musée départemental Georges de La Tour, Vic-sur-Seille (20 huiles, 2 fusains, 2 pastels)
  • 2014 : Stadtmuseum, Zweibrücken, Allemagne

Un certain nombre de ses œuvres se trouvent en Allemagne où certaines ont été reproduites sous forme de cartes postales. D’autres sont conservées aux Etats-Unis où son épouse et sa fille Rita se rendirent fin 1920. Des expositions-ventes furent organisées l’année suivante à New York aux galeries Anderson et John Wanamaker.

A ses débuts, Edmond LOUYOT peignait surtout des portraits et des œuvres de petit format mettant en scène des personnages en costumes du XVIIe siècle, à la manière d’Ernest MEISSONIER mais plus proches de Frans HALS par leur technique vigoureuse. Ses portraits d’enfants sont remarquables par leur fantaisie et leur perfection technique. Il se tourna ensuite vers le paysage et la peinture de plein air où il fait preuve d’une plus grande liberté de touche : vues de Hollande, des Alpes bavaroises et de la côte méditerranéenne, sans oublier de célébrer avec sensibilité les paysages et la vie paysanne de sa terre natale. Partagé entre deux cultures, il est un admirable coloriste qui cependant resta fidèle à la tradition picturale, se tenant à l’écart du courant novateur de l’expressionnisme allemand, en particulier du « Blaue Reiter » munichois.

E. LOUYOT était aussi un dessinateur subtil comme en témoignent ses portraits au pastel et au fusain, d’une grande finesse expressive.

Clic – clac

Le Clic Clac  chez Tortue ( clic)  , c’est une photo publiée le vendredi pourvu qu’elle soit rigolote, insolite, amusante, poétique, anodine.

Elles sont bien au rendez vous du printemps les jeunes ouettes d’Egypte , en voici la preuve en photos .

Une maman ouette fière de ses onze rejetons .

Qui n’oublie pas de les emmener aux jeux !

Une autre nichée plus jeune rencontrée un peu plus loin en faisant le tour de la pièce d’eau .

Venez voir ….

Pour l’atelier 210 de Ghislaine un clic sur le logo .

Sujet 1

Oubli, fusion, évidence, émoi, chaîne, lueur.

Sujet 3 

un texte avec au moins 5 mots commençant par « V »

Sujet 4

Un texte finissant avec le son «  » Vers, verre, vert etc « 

Venez voir et suivez moi ,

Voilà qui met en émoi.

Est ce vraiment un oubli ?

À l’évidence que nenni.

Plusieurs variétés de pain

Nous mettent dans le pétrin.

Cygnes, oies, foulques, colverts

Changeons vite d’univers

Il ne nous faut que du vert

Sinon tout va de travers,

Les troubles sont sévères

Avec plein d’effets pervers .

Dame ouette décide de partir en campagne contre ce nourrissage dangereux, elle arpente les berges de l’étang en essayant de prévenir tous les oiseaux qu’elle rencontre.

Mais ses efforts restent vains, aux premières lueurs , ils sont déjà tous en train de manger en vitesse ce que les passants ont déposé. Mais ont – ils donc la cervelle en fusion ces humains pour ignorer les dangers qu’ils font courir à la faune aviaire ? Ne savent – ils pas qu’ils provoquent des ennuis à la chaîne ,potentiellement mortels, et qu’ils feront ainsi de nombreuses victimes ?

 L’aliment ingéré entraine en effet des troubles digestifs, car canards , oies, cygnes n’ont pas un système digestif adapté à l’ingestion de gluten. Le pain se gonfle et colle dans leur estomac. D’autre part , pauvre en vitamines et minéraux, il favorise la malformation des os et provoque ce qu’on nomme des « ailes d’ange », les oiseaux ne peuvent plus voler et donc deviennent très vulnérables en cas de danger. Deux bonnes raisons de s’abstenir de ce type de nourrissage, malheureusement le message passe mal.

Le mot mystère

Pour le mot mystère chez Lilou un clic sur le logo.

A E I O O P R X N S C P

définition : objet fut inventé au Puy-en-Velay par Émile Reynaud en 1876. Breveté en 1877, il s’agissait d’un jouet optique donnant l’illusion du mouvement et fonctionnant sur le principe de la compensation optique. 

Le mot à trouver : praxinoscope.

Il ne sera pas question de praxinoscope mais d’une sortie que nous apprécions, dès que la météo est favorable, celle du parc du Pâquis à Woippy. C’est toujours avec un grand plaisir que nous notons les premiers signes du printemps dans la végétation ou dans le comportement des animaux qui s’y trouvent.

La floraison du magnolia commence, avec un ensoleillement propice depuis quelques jours , les crocus sont bien ancrés dans les nombreuses feuilles mortes recouvrant le sol. Après avoir traversé l’espace de jeux, j’aperçois la grande volière. Mais j’ai beau ouvrir l’œil et me concentrer sur les recoins où d’habitude les paons et les faisans se cachent , aujourd’hui aucun volatile ne picore en ces lieux. Je crois bien que la crise de la grippe aviaire est passée par là, tous les oiseaux doivent être confinés en intérieur . Je serais curieuse de savoir où.

Nous continuons donc plus avant sur le sentier. Du côté du bois, un attroupement d’enfants tentent d’amadouer les jeunes daims en leur tendant des brins d’herbe au travers de la grille. Ils n’ont pas peur de se faire pincer les doigts et apprécient particulièrement le contact avec ces cervidés moins impressionnants que les cerfs.

Un peu plus loin les mouflons aux cornes impressionnantes s’octroient un repos bien mérité au soleil de février. Ils semblent s’entendre parfaitement, peu enclins à engager des hostilités de printemps . À propos, savez vous qu’une paire de cornes peut peser de 6 jusqu’à 13 kilos , que lors des combats le bruit de leur affrontement porte à 1,5 kilomètre ? En tous cas les plus jeunes mouflons sont aussi agiles que des caprins n’hésitant pas à grimper dans les mangeoires.

Le dernier enclos est celui des princes et de leur harde . Là aussi le calme règne , les cerfs ne sont pas en conflit, il faut dire que le rut a lieu en septembre et se termine en octobre . La hiérarchie est établie et le plus jeune ne cherche plus à s’imposer.

Un autre groupe d’enfants est installé près du grillage dans l’espoir de pouvoir caresser une biche ou un faon . L’un d’entre eux m’interpelle « vous êtes photographe madame ? Je peux voir ?  » Je souris en précisant « juste amateur » et lui montre l’écran de l’appareil photo en faisant défiler les clichés. Un vrai rayon de soleil aussi ces jeunes .

Lundi soleil

# lundi soleil chez Bernieshoot un clic sur le logo.

Nous continuons à visiter le jaune pour ce mois de février chez Bernie, et j’ai une alliée féline pour l’illustrer. Sybelle ne manque jamais de sauter dans la corbeille à linge vide qui en a quelque peu souffert, comme vous pouvez le remarquer. Peu importe, celle – ci lui est réservée et elle apprécie particulièrement de la faire basculer.

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Clic – clac

Le Clic Clac  chez Tortue ( clic)  , c’est une photo publiée le vendredi pourvu qu’elle soit rigolote, insolite, amusante, poétique, anodine.

Je vous propose un couple de cormorans en pause et à l’envol. Je ne sais s’ils ont fêté la saint Valentin mais le male a son plumage nuptial ( plumes blanches sur la tête et le corps ) . Les nids sont installés dans les arbres le long de la Moselle, bien identifiables car en permanence recouverts du blanc de leurs fientes. Ce qu’ils apprécient par dessus tout c’est de venir se sécher les ailes sur ces panneaux de signalisation de la digue de Wadrineau. Là je peux espérer leur tirer le portrait en me cachant derrière la végétation, car ils sont tres méfiants. Il faut dire qu’ils ont raison car ils ne sont pas du tout appréciés des pêcheurs .

Un clic sur les photos de la mosaïque pour les voir en grand .

Rendez – vous reflets

Pour les rendez – vous  reflets qu’organise  Annie instants de vie 54,   en hommage à Marc de Metz , un clic sur le logo.

Je vous propose des reflets d’oiseaux sur la Moselle. Pour le colvert le vent a miraculeusement disparu d’où le miroir sans interférences,

mais par contre pour la mouette et le héron, il joue le trublion .