à la découverte du Moyaland

Pour l’atelier 218 chez Ghislaine un clic sur le logo .

Sujet 3 

un texte avec au moins 5 mots commençant par  » H

 Sujet 4

 Un texte avec des mots commençants par  «  » Che «  »

Si vous cherchez une exposition originale à visiter, pas d’hésitation rendez – vous au château de Courcelles à Montigny – les – Metz. Aucun danger de voir vos cheveux se dresser sur la tête en essayant de comprendre l’artiste, vous allez cheminer au gré de ses pensées dans un univers hors les murs, le moyaland.

Entre art figuratif kitsch et univers numérique, vous retrouverez des personnages récurrents comme Dolly la brebis créée d’après le premier mammifère cloné de l’histoire et un autoportrait inspiré du personnage de Pinocchio qui lui permet de se représenter dans ses œuvres. Car Patrick Moya a un cheval de bataille pour la démarche de l’artiste, il doit toujours être au centre de l’œuvre, aussi si par hasard vous ne voyez pas son nom sur un des ses tableaux ou sculptures , c’est que vos lunettes ne sont plus à la hauteur de leur fonction.

Chez lui intégrer son nom, voire son image dans l’œuvre est une nécessité. La démarche peut paraitre quelque peu narcissique, mais j’avoue que je me suis laissée emporter par les différents univers qu’habilement le parcours de l’exposition nous propose.

Le clin d’œil à Watteau avec « l’embarquement pour Moya » est particulièrement bien vu dans le triptyque ci – dessous .

Si l’artiste utilise tous les supports pour faire vivre ses personnages, le monde virtuel n’est pas oublié car Moya crée son propre métavers où il se met en scène avec son avatar . L’exposition du château de Courcelles y figure en bonne place ce qui permettra de la voir quand celle – ci aura fermé ses portes à Montigny.

Publicité

Contre toute attente …

Pour l’atelier 217 de Ghislaine un clic sur le logo .

Sujet 1 

Silence, nuit, supplier, intense, pleurs, croire

Sujet 2

Seule, avec, sans, contre, pour, plusieurs.

 Sujet 4

 Un texte avec des mots contenant le son «  » aille « 

Plusieurs fois elle l’ a supplié ,vaille que vaille ,

Pour que vive encore leur amour passacaille.

Contre toute attente il a fui les retrouvailles.

Seule avec sa peine maintenant où qu’elle aille,

Les pleurs intenses la prennent en tenaille.

La nuit n’est plus celle de leurs épousailles,

Elle n’est que silence sur champ de bataille .

Faut – il vraiment croire au destin qui déraille

Sans espoir de combler un jour cette faille ?

Sur la toile de ses nuits blanches

Pour l’atelier 216 chez Ghislaine un clic sur le logo .

Sujet 1 

File, tissu, faux, toile, réprimer, démêler.

Sujet 2

Confier, vague, aveu, songer, complice, erreur.

Sujet 3 

un texte avec au moins 5 mots commençant par  » F « 

 Sujet 4

 Un texte contenant les lettres  «  » onne «  »

Sur la toile de ses nuits blanches, elle griffonne

Son mal – être , cette vague qui la désarçonne ,

Complice d’ aveux qui vraiment étonnent ,

Erreurs d’un jour qui changent la donne .

Pourquoi songer au tissu de faux fuyants,

Confier son dépit pour qu’on lui pardonne ,

Réprimer l’envie du courroux foudroyant,

Qui démêle les torts comme personne ?

File le temps quand son esprit randonne

Farce fantasque au final effrayant

Qui toujours fortement la désarçonne .

Un monde à soi

Pour l’atelier 215 chez Ghislaine un clic sur le logo .

Sujet 1 

Flemme, venir, sentir, manque, mauvais, pire.

Sujet 2

Aimer, écouter, dire, faire, savoir, pouvoir.

Sujet 3 

un texte avec au moins 5 mots commençant par « E »

 Portrait de Suzanne Valadon par Miquel Utrillo

Pas question de se laisser gagner par la flemme, d’écouter cette petite voix qui parle de repos, même si le manque de soleil est criant et pousserait plutôt à ce mauvais penchant. Aujourd’hui, c’est décidé, nous allons voir l’exposition consacrée à Suzanne Valadon au Centre Pompidou Metz : « un monde à soi » .

Nous avons la chance d’avoir un bus qui nous dépose pratiquement devant le musée . Aussi nous nous dirigeons tranquillement vers l’arrêt . Mais que vois – je, le car vient d’apparaitre au carrefour. Ma moitié se sentant des ailes entame une course folle pour le rattraper, évidemment je le suis au même rythme . Nous arrivons fin essoufflés à l’arrêt de bus mais parvenons quand même à remercier le chauffeur qui n’a pas accéléré. Le pire, nous croyions être vraiment en avance et ne pas avoir à nous presser, mais nous avions oublié que les horaires changent en période de vacances scolaires .

Dès l’entrée de la galerie consacrée à cette artiste, nous pouvons l’admirer sur des œuvres de peintres contemporains comme Renoir, Toulouse Lautrec, Puvis de Chavannes, Wertheimer , car il faut savoir qu’elle fut leur modèle, remarquée pour cet air effronté qui la caractérisait .

« Danse à la ville » d’Auguste Renoir

« Le baiser de la sirène » de Wertheimer

Portrait de Suzanne Valadon par Toulouse Lautrec

Après avoir suivi divers apprentissages dans un atelier de confection, chez un fleuriste ou au marché pour subvenir au besoin du foyer qu’elle forme avec sa mère, elle devient donc modèle avant de réaliser son premier tableau l’année de la naissance de son fils Maurice en 1883.

Elle aime faire des portraits de ses proches que nous pouvons contempler à loisir en ces lieux . Il n’y a pas à dire le nombre de tableaux réunis pour ce  » Monde à soi » est vraiment phénoménal . Nous avions eu l’occasion de voir une autre exposition à Bourg en Bresse consacrée à cette artiste mais cette rétrospective à Metz propose une lecture complètement différente et nettement plus développée.

André Hutter et ses chiens

Suzanne Valadon vit à une époque traversée de multiples révolutions : industrielle, sociétale, politique. La modernité picturale elle aussi s’épanouit , les nus de Jean Dominique Ingres ne sont pas sans l’influencer, tout comme ceux de Puvis de Chavannes.

Elle est la première femme à représenter un corps masculin de face , Rappelons que longtemps les cours de modèle nus étaient interdits aux artistes féminines .

Ne croyez pas qu’elle ne maitrise pas les paysages , les natures mortes,

l’œuvre peint de Suzanne Valadon prolonge les préceptes de l’Ecole de Barbizon et de nombreux tableaux en témoignent ici.

Je ne saurais que trop vous encourager à voir cette exposition où ses autoportraits expriment toute sa personnalité. Sans concession elle se dépeint ainsi :  » Il faut être dur avec soi , avoir une conscience , se regarder en face « 

Dédicaces de saison

Pour l’atelier 214 de Ghislaine un clic sur le logo .

Sujet 1 

Saison, malgré, autre, combler, pâlir, colorer.

Sujet 3 

un texte avec au moins 5 mots commençant par « D »

Le livre à Metz s’étant installé pour le week – end à Metz, nous décidons, ma moitié et moi, de profiter de ce beau temps de saison pour y aller à pied . Malgré un vent, somme toute, assez dérangeant, surtout sur les ponts , le trajet s’avère des plus agréable.

Le vert détaille sa riche palette sur les berges du bassin de la Pucelle à faire pâlir d’envie l’écume blanche de ses remous. Délicatement, il comble dans l’environnement les manques que l’hiver a installés. À défaut de colorer uniformément le paysage, il s’applique à ponctuer ses touches discrètement suivant les essences d’arbre, un vert amande ici, un autre impérial là ; comment ne pas être en admiration devant toutes ces différences de nuances, des dédicaces printanières du plus bel effet.

Nous nous dirigeons vers l’ile du Saulcy où a lieu un colloque consacré à Aragon poète flamboyant, journaliste virtuose.

Sur notre chemin aussi se trouve un autre poète, nous passons en effet devant le buste de Paul Verlaine. Comme vous pouvez le remarquer sur la photo , son cou est ceint d’une cravate . Des plaisantins me direz vous ? Que nenni , je vous explique . C’est en 1925 que cette statue en bronze de James Vibert est installée sur le boulevard Poincaré au pied de l’esplanade. Alphonse Daudet disait de lui que ses cravates étaient aussi belles que ses sonnets. Paul Verlaine aimait donc être cravaté. Chaque 30 mars, l’association des amis de Verlaine  offre à son buste une jolie cravate , des lectures de ses poèmes ont lieu, histoire de fêter dignement son anniversaire. Cette année elle est même assortie au parterre de tulipes .

Comme d’habitude le chapiteau consacré aux différents auteurs est très fréquenté, je reviendrai certainement car à cette heure, les échanges s’avèrent compliqués .

Le rendez -vous du mois de mai.

Pour l’atelier 213 chez Ghislaine un clic sur le logo .

Sujet 1

Union, année, temps, passé, présent, avant.

Sujet 3 

un texte avec au moins 5 mots commençant par « C »

………. 

Chaque année au mois de mai  Alban , le chef cuisinier   de cet hôtel –restaurant réputé  des Vosges, s’adresse à Charles son ami  qui crapahute constamment dans les bois de la région pour obtenir les plus belles asperges.  Il n’a jamais pu savoir l’endroit exact, le cueilleur restant coi quand on l’ interroge mais répond présent à chaque demande. Parfois Charles le charrie en lui disant de longer le chemin de  » La Main de la Fée » , de s’arrêter juste avant d’apercevoir le refuge de la Combe, d’attendre quelque temps et à coup sur les fées lui révèleront l’emplacement. Car comme chacun le sait à cet endroit se trouve une succession de grottes qui serait l’empreinte de la main d’une fée ayant pris appui sur le rocher en se réveillant après s’être reposée dessus. Charles n’a pas son pareil pour faire revivre le passé de légendes de ces lieux magiques, où la nature célèbre son union avec le mystère.

Alors Alban se fait une raison, il capitule et renonce à le questionner plus longtemps, car le principal  n’est pas de faire ses courses lui – même , mais de pouvoir proposer de manière certaine à sa clientèle des menus toujours attractifs  Les ornithogales qui se dressent dans les paniers que Charles apporte sont donc toujours les bienvenues. 

Il décide pour ce jour de les préparer en flans mais, la plupart du temps, il les incorpore soit dans une salade ,  dans une omelette , ou dans une tarte . Rien ne peut lui faire plus plaisir quand ses clients  lui demandent le menu spécial asperges des bois .

Balbutiements

Pour l’atelier 212 chez Ghislaine un clic sur le logo .

Sujet 3 

un texte avec au moins 5 mots commençant par « B »

 Sujet 4

 Un texte contenant le son  «  » ir, ire, irent 

Balbutiements sans brouhaha

D’un gros amadouvier béat :

 » Croyez – vous que je vais dire

Quel baladin me fait rire ?

Même pour le plus bel empire,

C’est bien bête, je resterai de bois.

J’ai besoin d’un petit délire

Pour ne pas être aux abois

Sinon ça va de mal en pire »

B elle envahisseuse des berges de nos rivières,

  la  peau satinée,  bercée d insouciance

L  ibre de  croitre partout avec arrogance

  éduit  la butineuse   familière .

A   lors  baladés par  l’insecte complice

M  ille   grains  jailliront  des  capsules

  nvasion  garantie, tout  bénéfice.

N ‘allez  pas  croire  que  j’affabule

E  lle a tout breveté même l’artifice.

Si la vie parfois…

Pour l’atelier 211 de Ghislaine un clic sur le logo .

J’ai choisi le sujet 4

Un texte contenant des mots avec  «  » our, ourt, ours, oure » »

Si la vie parfois te prend à rebours

Que de toute part le danger accourt

Sois certain que de nuit comme de jour

Tu trouveras en toi un vrai  secours .

*

Prends bien les rênes de ta bravoure

Laisse la te guider sur tout le parcours

Si   le  piège  grandit   et     t’entoure 

Ne crains rien elle te sauvera toujours .

*

Bientôt  tu retrouveras les atours

D’un présent qui aussi se savoure

Comme le miel au doux parfum d’  amour

*

Tu retrouveras la  voie  troubadour

Celle qui se passe de grands discours 

Pour trouver   la sérénité  du jour  .

GF 24/02/2017

Venez voir ….

Pour l’atelier 210 de Ghislaine un clic sur le logo .

Sujet 1

Oubli, fusion, évidence, émoi, chaîne, lueur.

Sujet 3 

un texte avec au moins 5 mots commençant par « V »

Sujet 4

Un texte finissant avec le son «  » Vers, verre, vert etc « 

Venez voir et suivez moi ,

Voilà qui met en émoi.

Est ce vraiment un oubli ?

À l’évidence que nenni.

Plusieurs variétés de pain

Nous mettent dans le pétrin.

Cygnes, oies, foulques, colverts

Changeons vite d’univers

Il ne nous faut que du vert

Sinon tout va de travers,

Les troubles sont sévères

Avec plein d’effets pervers .

Dame ouette décide de partir en campagne contre ce nourrissage dangereux, elle arpente les berges de l’étang en essayant de prévenir tous les oiseaux qu’elle rencontre.

Mais ses efforts restent vains, aux premières lueurs , ils sont déjà tous en train de manger en vitesse ce que les passants ont déposé. Mais ont – ils donc la cervelle en fusion ces humains pour ignorer les dangers qu’ils font courir à la faune aviaire ? Ne savent – ils pas qu’ils provoquent des ennuis à la chaîne ,potentiellement mortels, et qu’ils feront ainsi de nombreuses victimes ?

 L’aliment ingéré entraine en effet des troubles digestifs, car canards , oies, cygnes n’ont pas un système digestif adapté à l’ingestion de gluten. Le pain se gonfle et colle dans leur estomac. D’autre part , pauvre en vitamines et minéraux, il favorise la malformation des os et provoque ce qu’on nomme des « ailes d’ange », les oiseaux ne peuvent plus voler et donc deviennent très vulnérables en cas de danger. Deux bonnes raisons de s’abstenir de ce type de nourrissage, malheureusement le message passe mal.

Il flotte dans l’air …

Pour l’atelier 209 chez Ghislaine un clic sur le logo.

Sujet 1

Ancien, sentier, clair, étang, froid, matin

Sujet 3 

un texte avec au moins 5 mots commençant par « T »

Sujet 4

 Un texte finissant avec le son «  »Sur, sure, sures 

Sur l’ancien sentier qui traverse l’étang

Le froid n’inflige plus de vraies blessures,

Le clair matin tutoie la terre sans morsure,

Il flotte dans l’air un soupçon de printemps.

*

Eole, taquin, de tendres mots susurrent

Aux soyeux plumets des roseaux, sans censure,

Touchés par tant d’attention ils se rassurent

Et éviteront la cruelle cassure