
Renée , à la barre du bateau de Croqueurs de mots pour la quinzaine, nous demande un acrostiche avec pèlerins et un autre dans le sens inverse snirelep.

P our avancer jour après jour sur le chemin,
E lle n’oublie pas son bâton de pèlerin.
L oin des vibrations bruyantes de la ville,
E lle rejette de sa vie le futile,
R etrouve l’essentiel à portée de mains,
I mmersion d’ émotion jamais inutile.
N e croyez pas que ce soit toujours facile,
S ans crainte, pour se mesurer au lendemain,
*
S ouvent le corps ne se montre pas docile,
N e rêvez pas, nous sommes de simples humains.
I l faut du coeur quand la douleur se faufile,
R alentissant la cadence, touchant l’entrain.
E lle sait que sur le chemin, même tranquille,
L e courage et l’épreuve se donnent la main .
E xaltée par ses rencontres, elle jubile,
P leine de leur force, sans penser à demain.
