Clic – clac

Le Clic Clac  chez Tortue ( clic)  , c’est une photo publiée le vendredi pourvu qu’elle soit rigolote, insolite, amusante, poétique, anodine.

Je vous propose un petit tour à Woippy plage mais attention pas question de plonger, que ce soit dans le grand bain ou le petit, c’est écrit !

Pas la peine d’insister, seuls les volatiles ont trouvé de quoi faire trempette. Les foulques, les ouettes et les bernaches ont intérêt à bien remuer car les températures chutent de plus en plus et le gel gagne du terrain .

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1 Papier, vent, feuille, confidence, parole, légère.

2 Sombrer, fondre, craindre, poursuivre, continuer, faire.

Si tu vas là haut sur les crêtes , là où la fleur de neige poursuivie par le gel a du mal à fondre , ne sombre pas dans la méfiance , continue d’avancer . Surtout ne crains pas la parole du vent, laisse toi faire , plus légère que la feuille de papier, elle vole de nuage en nuage chuchotant ses confidences à qui veut bien les entendre.

3 un texte avec au moins 5 mots commençant par « N »

Au passé  de ma ville , je m’intéresse,

Prenons si vous voulez  les années  à rebours.

Sur  cette carte que je vous adresse

Naguère l’hiver nous tenait ce discours : 

Voyez la Moselle que la neige  caresse ,

et tous ces promeneurs  qui s’empressent

de l’emprunter à pied négociant la vitesse.

Chaque patineur est libre de ses prouesses

Sur une large bande de glace bien  épaisse .

Le gel de février  1929 tient ses promesses

Moins vingt annoncé au plus bas  cours

Naturellement sans la moindre faiblesse,

Point de naufrage, la glace tiendra trente jours .

4 Un texte avec le son «  » ice « 

Quand vient l’heure propice,

Où le bien nommé Réglisse,

Félin au poil noir et lisse, 

à   pas feutrés   se glisse,

Dans   le   jardin  avec  malice,

Ses  pupilles  prennent  du  service,

Cherchant  partout un  indice,

Vérifiant  le moindre orifice,

S’  avérant  une  cache   propice

Au   rongeur  à   longues  vibrisses

Ne   dédaignant   pas   quelque   exercice

à   sa  poursuite  il  se  lance  sans   artifice

Et  quand  arrive  au  final  le  sacrifice

Sa victime ne connait pas d’armistice.

Lundi soleil

# lundi soleil chez Bernieshoot un clic sur le logo.

Pour ce mois de décembre Bernie nous propose le thème de l’hiver .

Je vous invite donc à retrouver des paysages enneigés de l’année dernière à quelques pas de mon domicile. Pour l’instant nous n’avons pas eu encore de neige mais cela ne saurait tarder , le froid et l’humidité semblent bien s’entendre .

Le blanc nouveau est arrivé

Le blanc nouveau est arrivé dans la nuit de vendredi à samedi . Une sacrée surprise que n’avait pas trop prévue la météo, qui nous annonçait de la pluie à gogo. Puis les nuages ont changé d’option, ils ont actionné la version neige vers 22h . De l’eau, nous en avons eu toute la journée du vendredi, comme vous pouvez le constater sur la photo, certains chemins se sont même transformés en rivière avant que le gel ne fige le tout .

Dans le parc, les cerisiers en fleurs ont bien triste mine , je n’ose imaginer le sort des nouveaux arbres plantés.

Tout comme les tulipes du jardin qui se recroquevillent pour contrer les caprices d’avril .

J’aurais du regarder les dictons du jour :

à la sainte Julie, le soleil ne quitte pas son lit

La lune d’avril nouvel, ne passe pas sans gel

Le tableau du samedi

Pour le  tableau du samedi, initié par Lady Marianne et poursuivi par Lilou et Fardoise, un clic sur le logo.

Je vous propose ce « Paysage sous la neige » de Jean Eve

L’église rassemble autour d’elle les maisons du village . La neige unifie tous les toits mais le peintre a tenu à bien mettre en évidence les couleurs des fenêtres et volets .Chaque détail au niveau des maisons comme de la végétation y est scrupuleusement respecté . On peut remarquer une belle harmonie dans ce tableau , classique dans sa composition d’où la perspective n’a pas été bannie comme dans la plupart des tableaux d’art naïf. Son souci du détail, son regard sur la nature nous dévoilent toute la tranquillité et la sérénité qui règnent en ces lieux .

Jean Eve ( 1900-1968 )

Né à Somain en 1900 dans une famille d’ouvriers, il apprend le métier d’ajusteur à ‘école professionnelle de Thiers . En 1917 il s’engage dans la cavalerie, reçu à l’école coloniale du Havre il rejoint les spahis dessinant alors des aquarelles lors de ses voyages. De retour à Douai, il s’engage dans les chemins de fer puis dans un atelier de fonderie à la Courneuve .

L’exposition Courbet au Petit Palais sera pour lui une révélation il reprendra sa boite de peinture oubliée depuis quelques années . Mais ayant une famille à charge , il ne sera qu’un peintre du dimanche . Décidé à peindre d’après nature, il fréquente les salles du Louvre et s’attarde devant les œuvres de ses peintres préférés : les Primitifs italiens et flamands, Corot et Courbet. En 1929, Jean Ève rencontre Moïse Kisling qui le rapproche de la rédaction de L’Art Vivant qui décide de lui organiser un comité de soutien pour qu’il ne se consacre qu’à la peinture, ce qui lui permet de vite exposer au Salon des Indépendants. Il participe ensuite, à l’invitation de Henri Bing et Maximilien Gauthier, à l’exposition « Les Maîtres Populaires de la Réalité » en 1936. C’est le début de la renommée pour Jean Eve.

Il expose ensuite à New-York et en Suisse et reçoit les grades de chevalier de la Légion d’honneur et commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres.

Il peindra une soixantaine de paysages de la région de Mantes et de la cathédrale.
« On ne le situe plus parmi les peintres du dimanche. C’est un peintre comme les autres, mais qui continue à voir la nature avec une grande simplicité et à la traduire avec les moyens les plus directs et la minutie d’un artiste du XVIe siècle […] », écrit de lui André Warnod, en 1950.

La peinture de Jean Ève se caractérise par sa sincérité et sa simplicité. Comme le disait Maximilien Gauthier, « il peignait ce qu’il voyait, simplement, de tout son cœur ».

 « Mon véritable atelier, c’est la nature » Jean Ève

Le tableau du samedi

Pour le  tableau du samedi, initié par Lady Marianne et poursuivi par Lilou et Fardoise, un clic sur le logo.

Lilou nous propose de rester dans la saison avec le thème de l’hiver , du froid , de la neige pour la quinzaine.

Je vous propose

 » Dans l’hiver profond » de Richard Freiherr von Drasche Wartinberge .

Fichier:Richard Freiherr von Drasche-Wartinberg Im tiefen Winter.jpg

Un paysage enneigé montagnard que le soleil n’illumine pas, juste quelques lueurs éclairent les herbes sèches du premier plan. Je trouve que l’ atmosphère particulièrement froide est bien rendue dans ce tableau par les couleurs employées et le choix de l’eau du ruisseau courant parmi la neige. Une brume légère prend dans ses filets les maisons que l’on aperçoit au fond. La couche de neige est épaisse au sol, par contre nettement moins importante sur les branches des arbres , le vent a du souffler pour les en débarrasser.

Richard Freiherr von Drasche Wartinberge né le 18 mars 1850 à Vienne et mort en juillet 1923 à  Inzersdorf.

Il est le fils d’un industriel de la brique et reçoit une formation dans la géologie . Il est connu pour ses études géologiques publiées et ses voyages plus que pour ses tableaux .

Richard von Drasche-Wartinberg ne se tourne vers la peinture qu’à un âge relativement avancé. Avant 1900, il reçoit des leçons privées d’Eduard Ameseder. En 1902, il expose en tant qu’invité au Hagenbund, et de 1903 à 1905, il en est membre. Il fait également partie de l’association d’artistes Künstlerhaus Wien, à partir de 1905 en tant que membre à part entière et à partir de 1914 en tant que membre honoraire, et présente régulièrement ses œuvres lors de ses expositions. Il préfère peindre des paysages des Préalpes autrichiennes (souvent des motifs hivernaux), plus rarement des portraits. Il travaille à l’aquarelle, à l’huile et à la tempera, et plus tard aussi au pastel. À l’automne 1923, une exposition commémorative est organisée en son honneur au Künstlerhaus de Vienne.