Si la vie parfois…

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J’ai choisi le sujet 4

Un texte contenant des mots avec  «  » our, ourt, ours, oure » »

Si la vie parfois te prend à rebours

Que de toute part le danger accourt

Sois certain que de nuit comme de jour

Tu trouveras en toi un vrai  secours .

*

Prends bien les rênes de ta bravoure

Laisse la te guider sur tout le parcours

Si   le  piège  grandit   et     t’entoure 

Ne crains rien elle te sauvera toujours .

*

Bientôt  tu retrouveras les atours

D’un présent qui aussi se savoure

Comme le miel au doux parfum d’  amour

*

Tu retrouveras la  voie  troubadour

Celle qui se passe de grands discours 

Pour trouver   la sérénité  du jour  .

GF 24/02/2017

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Jeudi poésie

Domi à la barre du bateau des croqueurs pour la quinzaine nous demande d’adresser notre poème à Mademoiselle Jeanne (clic), notre doyenne, qui prend le large en gardant un œil sur la communauté des Croqueurs .

La lune au matin de brume | le bon coté des choses

Brodeuse de l’écume des jours

La muse chez mam’selle Jeanne tisse

Les mots cadeaux, les billets velours,

Sans que jamais personne n’en pâtisse.

*

La muse chez Mam’selle Jeanne tisse

Aux premières lueurs de l’aurore

Sans que jamais personne n’en pâtisse

Le bonheur d’écrire encore et encore .

*

Aux premières lueurs de l’aurore

Le merle la rejoint en harmonie

Le bonheur d’écrire encore et encore

Le chant des saisons, la ronde de la vie

*

Le merle la rejoint en harmonie

De trille en trille charmant discours

Le chant des saisons , la ronde de la vie

Brodeuse de l’écume des jours.

Gisèle F 26 /01/2022

merle | le bon coté des choses

Jeudi poésie

Jeanne ( clic) à la barre du bateau des croqueurs de mots pour la quinzaine nous propose comme thème : une journée ordinaire ( suite des jours , quotidien) .

La décalcomanie Magritte

Carrousel des jours

***

Lundi , le premier à saluer la semaine,

Egrène ses heures en attendant minuit.

Mardi, alors sans crier gare, enchaine

La symphonie d’un jour qui sans faille suit.

Tapi dans l’escalier du temps, le mercredi

Attend sagement son tour sans aucun bruit.

Puis frapp’ à la port’ l’infatigable jeudi ,

Pressé d’ obtenir de suite son sauf conduit.

Alors arriv’, cahin-caha, le vendredi,

Tout heureux de s’approcher enfin de la nuit,

De la ronde des minutes du samedi.

Le dimanche garde la cadenc’ et poursuit

Le carrousel des secondes jusqu’au lundi .

*****

Et un poème de Jacques Prévert que j’aime beaucoup.

Déjeuner du matin

Il a mis le café
Dans la tasse
Il a mis le lait
Dans la tasse de café
Il a mis le sucre
Dans le café au lait
Avec la petite cuiller
Il a tourné
Il a bu le café au lait
Et il a reposé la tasse
Sans me parler

Il a allumé
Une cigarette
Il a fait des ronds
Avec la fumée
Il a mis les cendres
Dans le cendrier
Sans me parler
Sans me regarder

Il s’est levé
Il a mis
Son chapeau sur sa tête
Il a mis son manteau de pluie
Parce qu’il pleuvait
Et il est parti
Sous la pluie
Sans une parole
Sans me regarder

Et moi j’ai pris
Ma tête dans ma main
Et j’ai pleuré

Jacques Prévert, Paroles, 1946