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Je vous propose la statue en bois polychrome de Ste Marguerite vue dans l’église St André de Chatillon sur Chalaronne . Les mains jointes en prière, la sainte écrase un dragon couché sur le dos qu’elle aurait vaincu grâce à sa foi inébranlable. Elle est la patronne des femmes en couches. On l’invoquait aussi quand les enfants étaient malades ou quand leur éducation posait des problèmes. En référence à son nom latin margarita qui signifie « perle », elle fut vénérée également par les bijoutiers.


Une église dont la façade s’ouvre un seul portail gothique à fleurons, choux et pinacles ; il est surmonté d’une ouverture circulaire en œil-de-bœuf. Le pinacle se termine par un petit pavillon qui renfermait l’horloge publique.

A l’intérieur, la nef, à quatre travées voûtées sur croisées d’ogives, ne comporte pas de bas-côtés, mais seulement des chapelles latérales, une de chaque côté.
Un ensemble de vitraux de la fin du 19e siècle du maître-verrier lyonnais Paquier-Sarrasin, éclairent l’église. A côté des représentations des scènes de la vie de la Vierge et du Christ, du Curé d’Ars et d’autres saints protecteurs, une large place est réservée aux épisodes de la vie de saint Vincent-de-Paul.

Dans la nef, il est représenté en berger de Gascogne généreux auprès d’un éclopé, accueillant un mendiant, parmi les galériens, prêchant les fidèles venus l’écouter, rassemblant les dames pour s’occuper des malades et des pauvres, créant l’œuvre devenue célèbre des « enfants trouvés », mourant et enfin en apothéose accueilli au ciel.