Parcours d’artistes

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Fidèles à ce rendez – vous depuis quelques années, nous nous sommes tirés sans mal ce dimanche de notre canapé pour aller à la découverte des artistes exposant en ville. Passés le pont des morts nous avons obliqués à gauche direction la basilique St Vincent . Là nous avons découvert le travail de Laurent Brunel, une forme baptisée Mc Guffin . Comme une symphonie mise en boite , elle se décline à l’intérieur de la nef, donnant lieu à de multiples interprétations . Je vous montrerai prochainement la situation insolite de celle ci dessous .

Au bout de l’allée centrale l’installation « les Héritiers » nous a interpellés . Elle provoque à elle seule un choc, la honte de voir condamnée toute une partie de l’humanité à cause du nucléaire. Elle ne peut qu’entrer en résonnance avec tout ce qui se passe en ce moment dans l’actualité . Quand la voix d’Yves Thouvenel retentit pour ce témoignage oral post Tchernobyl tiré du texte de Svetlana Alexievitch, nous ne perdons pas une seule de ses paroles,

tout comme les notes qui s’échappent de la trompette de François Drapier qui donnent à ce moment une portée particulièrement poignante dans ce cadre d’exception.

Si vous êtes dans la région , n’hésitez pas à venir les écouter à la basilique St Vincent , le parcours d’artistes de Metz se poursuit jusqu’au dimanche 27 mars et c’est à 17 heures tous les jours à partir de demain.

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Barbara et Brigitte en sont restées babas.

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Beaucoup, autant, plein, complet, soupirer, traverser, arriver, se languir

Un texte avec des mots commençants par B.

Barbara et Brigitte , deux amies de longue date, ont décidé d’aller voir les œuvres d’artistes féminines contemporaines de Suzanne Valadon à Bourg en Bresse . Une exposition complète leur est consacrée. Barbara arrive sur les lieux avec un bon quart d’heure d’avance sur l’heure du rendez – vous, ayant préféré prendre le bus plutôt que sa voiture. Elle se languit de voir l’exposition car depuis l’année dernière, beaucoup ont été annulées en raison de la pandémie . Aujourd’hui le musée fait le plein de visiteurs, la file s’étire autant qu’un grand reptile sous le soleil, devant le bâtiment. Elle traverse vivement la route, et, stupéfaite, aperçoit Brigitte qui lui fait des grands signes. C’est un miracle, elle est dans les dix premières personnes arrivées, cette fois ci elle ne soupirera pas à cause de son enième retard.

C’est la première fois qu’elles voient une telle diversité dans les œuvres présentées autour de celles de Suzanne Valadon.

Blanche Moria une sculptrice réputée est représentée ici dans son atelier par Blanche Polanceau .

Un peu plus loin, c’est un portrait de la baronne Gourgaud à la mantille noire, peint par Marie Laurencin, qu’elles peuvent admirer.

Puis elles s’extasient à voix basse devant la beauté d’un buste de Camille Claudel

Et bredouillent devant Scipion le noir , le tableau bigrement provocateur de Marie Vassiliev .