
Pour le tableau du samedi, initié par Lady Marianne et poursuivi par Lilou et Fardoise, un clic sur le logo.
Fardoise nous dit : Quand l’Histoire s’invite dans la peinture , un genre à part entière.
J’ai choisi de m’intéresser à la retraite de Russie en vous proposant trois tableaux .
Tout d’abord un autre tableau d’Adolphe Yvon (le Lorrain de la semaine dernière) » » le maréchal Ney soutenant l’arrière garde de la grande armée pendant la retraite de Russie » .

Le 14 septembre 1812, Moscou est enfin atteinte. Face à l’obstination du tsar à ne pas demander la paix, la plupart des maréchaux préconisent la retraite à Napoléon qui l’accepte. C’est sans compter sur la détermination de Koutousov à poursuivre les Français dans leur repli.
Au cours de cette retraite de Russie, Ney peut s’illustrer et montrer qu’il excelle en pareil cas, malgré le harcèlement continu des Russes. Pour encourager ses soldats, il combat parmi eux et montre l’exemple. Il réussit la traversée du Dniepr, insuffisamment gelé pour garder le matériel. Napoléon le croyant perdu est heureux de le retrouver à Orcha en novembre 1812.
La retraite doit se poursuivre et son épisode le plus dramatique est le passage de la Bérézina fin novembre. Ce qu’il reste de la Grande Armée parvient à traverser les eaux glacées du fleuve grâce aux pontonniers du général Eblé. Ney fait reculer ses hommes par des marches nocturnes, afin qu’ils ne succombent au froid pendant leur sommeil, ce qui permet aussi d’éviter le combat avec les Russes. Il rentre ensuite à Paris.
Retraite de Russie de Bernard – Edouard Swebach

Un tableau qui reflète bien l’atmosphère de ce désastre, de cette Berezina, aussi bien pour le nombre de morts humains que de chevaux. Nettement différent du premier tableau , l’abattement de ce cavalier est poignant .
« La retraite des Français en 1812 » par Illarion Prianichnikov
