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Je vous propose de retrouver, sur fond de couleurs automnales de l’esplanade, la statue de la source qui avait provoqué jadis l’ire d’une partie de la population .

Nous voici en présence d’une œuvre de Charles Pêtre , un peu plus dénudé certes que le valeureux maréchal mais à l’esplanade non loin du tribunal . Cette nymphe élève à deux mains l’urne verseuse au dessus de sa tête pour le plus grand plaisir des passants. Mais il n’en a pas toujours été ainsi puisqu’à l’époque de son installation , une pétition féminine en vue de la rhabiller avait été organisée par des femmes offusquées par cette nudité .

1860 : au milieu du XIXe siècle, la croissance importante de la ville entraîne une insuffisance de son approvisionnement en eau potable. Le maire, Félix Maréchal, fait amener à Metz les eaux de Gorze, ce qui implique la création de nouvelles fontaines pour la distribution publique. L’Etat fait l’acquisition du plâtre de Charles Pêtre qui avait obtenu la seconde médaille au salon de 1872 et la fonte fut assurée par un riche Anglais épris de la cité messine , Adam Johnson qui a voulu témoigner ainsi sa reconnaissance à la ville . Le 8 décembre, trois jours avant son décès, il lègue la somme de 10 000 F pour cette réalisation.