Jeudi poésie

Pour ce défi 266 des Croqueurs de mots, Durgalola ( clic) à la barre nous propose pour ce jeudi poésie de faire des acrostiches avec les mots paix et joie .

P artir dès le matin, le ciel à portée de main,

A vec pour bagage l’éclat du jour nouveau,

I rrésistible aubade par monts et par vaux

X fois répétée sur le bord du chemin.

*

J ouer avec l’oiseau libre de toute cage,

O reille à l’écoute de tout message,

I l importe de voler loin des nuages

E n se laisser bercer par tous les ramages.

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Bon dimanche

Un petit coucou pour vous dire que j’aperçois la petite tribu , ma maitresse ne pourra donc pas être présente sur l’ordinateur aujourd’hui , étant fortement occupée en cuisine. J’espère bien qu’elle me laissera un petit quelque chose à grignoter !

Elle me charge de vous souhaiter à vous toutes et tous un bon dimanche .

Miaouh

Le blanc nouveau est arrivé

Le blanc nouveau est arrivé dans la nuit de vendredi à samedi . Une sacrée surprise que n’avait pas trop prévue la météo, qui nous annonçait de la pluie à gogo. Puis les nuages ont changé d’option, ils ont actionné la version neige vers 22h . De l’eau, nous en avons eu toute la journée du vendredi, comme vous pouvez le constater sur la photo, certains chemins se sont même transformés en rivière avant que le gel ne fige le tout .

Dans le parc, les cerisiers en fleurs ont bien triste mine , je n’ose imaginer le sort des nouveaux arbres plantés.

Tout comme les tulipes du jardin qui se recroquevillent pour contrer les caprices d’avril .

J’aurais du regarder les dictons du jour :

à la sainte Julie, le soleil ne quitte pas son lit

La lune d’avril nouvel, ne passe pas sans gel

Jeudi poésie

J’ai choisi pour ce jeudi et le thème de la musique un poème d’Esther Granek

J’ai attrapé un chant d’oiseau

J’ai attrapé un chant d’oiseau
Et je l’ai mis dans ma guitare.
Il en sort un refrain de paix
Qui fait trêve de mes regrets.

J’ai rapporté des verts coteaux
Un peu de leurs parfums sauvages.
J’ai rapporté couleurs de mai
Et les ai mises en un bouquet.

J’ai emporté dans mes voyages
Et ta présence et ton visage.
Et c’est comme un cadeau des cieux
Car étant seul je suis à deux.

Esther Granek, Portraits et chansons sans retouches, 1976

Le mot mystère

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Le mot à trouver : recrobiller ou recorbiller : se contracter en parlant du parchemin , des feuilles de papier, au figuré regimber

Les anagrammes sont soulignées dans le texte.

Par cette belle journée de printemps, Brice a décidé de quitter son oreiller de bonne heure ce dimanche. En écolier modèle, il s’est libéré de tous ses devoirs la veille, et comme le soleil brille, il entend bien bricoler un abri pour permettre à Orrell le bélier de rester dehors. Mais quand il traverse la cour de la ferme, il s’aperçoit bien vite que quelque chose ne colle pas. Lorrie, son bearded – collie n’y est pas et la porte de la grange est ouverte. Il ne se berce pas d’illusion en la poussant, le box d’Orrell est vide. A t il voulu se recrobiller ? Il ne veut pas y croire . Inutile de se mettre en colère après qui que ce soit, il a peut être oublié de bien fermer le loquet . Il saute sur son vélo sans oublier de cibler les endroits où le duo pourrait être allé. Le premier chemin qu’il emprunte mène à la rivière, Lorrie a l’habitude de s’y baigner, on ne sait jamais. Quand il arrive près du vieux chêne couvert de lierre, il les aperçoit tous les deux courant sur l’autre rive, Lorrie essayant désespérément de se faire obéir du bélier . Libre comme l’air ce dernier en profite et ne songe nullement à rentrer. Mais heureusement arrive un cul de sac où il reste piégé, la chienne le maintiendra en place jusqu’à ce que Brice arrive.

Jeudi poésie

Renaissance de la nature

Lorsqu’un printemps renaît, tout s’éveille en silence !
Avec ses rayons d’or, arcs-en ciel et couleurs,
Le soleil fait la fête en offrant mille fleurs
Et les oiseaux leurs chants pour ce jour qui s’élance.

Saison de renouveau sans autre équivalence,
Elle fait oublier froidures et douleurs…
Sur un vent adouci, des éclats enjôleurs,
La nature, un matin, sort de sa somnolence.

Le poète, à l’affût, cueille les premiers mots :
Primevère ou lilas, reflets vifs de émaux…
Pour les peindre à sa toile où vole son esprit.

Car viendra cet automne ou il faudra se taire
Et ne plus embellir un rêve à son écrit,
Pour entendre, en secret, tous les sons de la terre !

Dominique Simonet

Lundi soleil

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Avec le mois de mars vient le printemps et c’est le thème du mois. Bon en ce moment il fait bien frisquet le matin mais les températures négatives du matin n’empêchent pas certains arbustes de fleurir .

Je n’ai pas trop compris pourquoi ce pommier du Japon planté en bordure de route est en fleurs alors que celui de mon jardin en est encore bien loin .

Enguerrand

Pour les prénoms du mercredi à la cour de récré de Jill Bill un clic sur le logo .

E nlumineur français , verrier et peintre du Moyen – âg E

N ous voici en présence d’ Enguerrand Quarto N

G randit vraisemblablement à Laon ou dans son faubour G

U n artiste se montrant plus tard au Sud assid U,

E n Provence principalement, et peut être en Itali E.

R iches miniatures pour des manuscrits de valeu R

R ivalisent avec les tableaux des retables à admire R .

A vec les phases de la vie de la Vierge qu’il cont A,

N ous découvrons ses œuvres à Paris et en Avigno N,

D irectement inspirées de l’art flaman D

Le mot mystère

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Le mot à trouver : Aiguayer : rafraichir un cheval dans l’eau , le faire entrer dans la rivière jusqu’au ventre.

Les anagrammes sont soulignées dans le texte .

Nous allons puiser dans la boite aux souvenirs pour ce défi. C’était en 1973 , ce mois d’aout tant attendu arrivait enfin me permettant de devenir pour une durée limitée ( le temps des vacances ) monitrice d’équitation adjointe.

Ma première nuit à Fénétrange où je venais de poser bagages , je ne pus que difficilement fermer l’œil tant les projets de ballades en perspective occupaient mon esprit . Je tiens à vous rassurer, je n’avais nullement l’intention de me transformer en aurige et de mener les courses tambour battant dans le village. Non , j’avais déjà repéré des bois et chemins pour y emmener tranquillement les cavaliers se promener .

Levée de bonne heure (indispensable avec la chaleur de cet été ), je m’occupai des chevaux avec monsieur Alexandre . Je rageai de voir que deux truies occupaient un box, ce qui rendit notre ardeur à la propreté bien précaire, d’autant plus qu’il était impossible de supprimer cette odeur aigre qui se répandait.

« Espoir », le cheval qui était juste à côté égara ses codes de bonne conduite envers autrui et n’hésita pas à mordre l’oreille d’une des deux truies pour exiger plus de respect. Dans un hennissement aigüe de ralliement à cette réaction , son voisin « Caporal » argua qu’il le soutenait et qu’il aurait réagi de la même façon .

Autant vous dire que tous les chevaux étaient ravis quand l’heure venait de les aiguayer dans la Sarre pour se rafraichir, soit à la fin de nos sorties , soit à pied de manière individuelle à la longe.