Le Clic Clac chez Tortue ( clic) , c’est une photo publiée le vendredi pourvu qu’elle soit rigolote, insolite, amusante, poétique, anodine.
Je vous propose la photo d’un cormoran se séchant les plumes au niveau d’un pilier du pont Tiffroy. Ils sont en nombre sur la Moselle et ne rechignent pas à pêcher même en centre ville dans les bras de la rivière.
En nous promenant l’autre jour , Mireille du Sablon et moi, autour du plan d’eau de Woippy, nous avons eu la chance d’apercevoir plusieurs cygnes qui venaient à notre rencontre. Quel plaisir de constater qu’ici ils sont de retour et en famille.
Leur progression dans l’eau n’est pas lente du tout, on dirait même qu’ils mettent le turbo pour arriver plus vite. Pas de doute, la femelle souhaite nous présenter sa progéniture. Un bonjour qui dure un certain temps car chaque jeune tient à nous saluer. Ils veulent certainement un peu plus que nos salutations réciproques pour cette marque d’attention, mais, à raison, nous n’avons pas une seule miette de pain dans les poches, source de problèmes digestifs pour ces oiseaux.
Si deux cygnons jouent à nous faire la cour, dans une pose plus que glamour, un autre sans tambour ni trompette se jette sur la main approchée. Je crois même entendre un soupir quand il constate qu’il ne peut rien trouver à manger, même sur le pourtour des doigts. Un jour, c’est promis, je reviendrai avec quelques grains de maïs et pas pour jouer à pince – mi pince – moi .
Voir aussi l’article rédigé par Mireille (clic sur le prénom) avec beaucoup d’humour .
Pour le mot mystère chez Lilou un clic sur le logo.
Le mot à trouver : bougranière . C’est le titre qu’on donne aux Lingères dans leurs Lettres de maîtrise. On les appelle Maîtresses Lingères.
Les anagrammes sont soulignées dans le texte.
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Jeudi dernier, après avoir mis une lessive en route, ( eh oui pas de bougranière à mon service), la bruine n’étant pas prévue, je me rends à vélo chez ma kiné. Sur le trottoir s’étire un rubanbigarré d’ enfants revenant de la cantine. Le soleil baigne la rue tout entière, incitant à prolonger la sortie. J’enrage à ce moment de devoir m’enfermer.
Bigre, mais que vois je, là sur l’asphalte à quelques mètres devant moi ? Un oiseau égaré que je prends tout d’abord, de loin, pour une perdrix. Que fait – elle dans cette zone urbaine ? En me rapprochant, je constate bien vite qu’il ne s’agit pas d’un amateur de graine, c’est un magnifique rapace visiblement blessé à l’aile gauche. D’instinct je m’arrête, pose mon vélo, pour essayer de l’attraper et le mettre à l’abri. Mais l’oiseau court dans une zone arborée bien dense qui obère mes chances de réussite. Je tourne autour de ces buissons pendant quelques minutes mais je dois reconnaitre que la mission de sauvetage ne s’avère guère possible. Je me rends donc à ma séance, déçue de ne pas avoir pu réagir suffisamment vite.
Mais je n’ai pas dit mon dernier mot, l’animal va peut être chercher à bouger . Sitôt sortie du cabinet de soins, je retourne à l’endroit où il m’a narguée . Là, je vois plusieurs personnes rassemblées devant une sortie de garage. Bingo, le rapace est là.
Aguerrie par plusieurs autres captures d’oiseaux ( dont une buse ) et pas tres convaincue de la nécessité d’une couverture pour le saisir, je me dirige vers l’épervier. En quelques secondes l’opération est menée à bien sans le moindre mal pour mes mains. Il ne cherche même pas à m’attaquer. Maintenant il va falloir l’emmener chez le vétérinaire, pour vérifier qu’aucun organe vital n’est atteint. Je mets l’oiseau dans un grand carton qu’une dame est allée chercher. D’une main je tiens le vélo, de l’autre le carton. Marcher ainsi n’est pas aussi aisé que je l’aurais cru, mais je ne brigue pas la première place au marathon.
Ouf, me voici enfin arrivée chez moi, je libère de suite l’épervier en le posant sur le fauteuil de Volga. Là j’ai tout le temps de remarquer que l’aile gauche pend, il doit y avoir fracture. La queue est toute rabougrie comme rognée, il a du certainement être percuté par une voiture et y laisser des plumes. Il ne semble pas trop stressé, mais mieux vaut abréger son séjour parmi nous, aussi c’est de suite qu’il va se rendre chez le vétérinaire en relation avec le centre de sauvegarde de la faune sauvage de Lorraine. ( clic)
Il ou plutôt elle ( épervier femelle compte tenu des plumes et du poids) est maintenant hébergée au centre de Valleroy , sa fracture de l’aile, n’étant pas complexe, ne nécessite pas de broche, elle effectuera donc sa convalescence dans cet espace protégé .
Jeanne ( clic) à la barre du bateau des croqueurs de mots pour la quinzaine nous propose :
Imaginons que nous ne sommes que vers la fin de septembre 2019. Pour celles et ceux qui mesurent le temps en années scolaires, elle vient de commencer et vous avez des rêves voire des projets plein la tête. Essayons de faire abstraction du vécu de ces deux dernières années pour écrire un texte de quelques lignes en prose ou en vers (libres ou pas) dans lequel nous nous projetons dans cet avenir proche. Rêvons un peu, beaucoup, passionnément !
En septembre 2019, Babouche est partie pour le paradis des chats, et je n’ai qu’un rêve à ce moment là .
Ce blog a pour unique but de faire partager mes critiques de livres qui sont essentiellement des polars et romans noirs. Pour me contacter : pierre.faverolle@gmail.com
Un p'tit coin d'paradis loin du monde. Des chats, des recettes, des jeux, des voyages, des coups de gueule, des coups de blues, de la musique, des rigolades, et tout ça pour pas un sou!