
Pour le tableau du samedi, initié par Lady Marianne et poursuivi par Lilou et Fardoise, un clic sur le logo.
Fardoise nous demande de nous intéresser aux animaux de la ferme .
Je vous propose ce troupeau de vaches en hiver d’ Auguste Rolland , le peintre de Rémilly qui a consacré l’essentiel de sa production aux paysages lorrains. Il y a chez cet artiste qui choisit de vivre à l’écart de la ville, comme les peintres de l’école de Barbizon, un authentique amour de la nature .

J’aime beaucoup cette œuvre pour la magie de la lumière sur le paysage hivernal, un ciel de neige griffé par les branches des arbres, l’attitude des vaches et du taureau semblant quémander un retour à l’abri devant cette barrière . Le froid semble figer la scène tout en sublimant les robes des animaux .
Le peintre maitrise parfaitement le portrait des ruminants comme vous pouvez le remarquer sur cette autre œuvre mettant en scène principalement un taureau noir et blanc .

Il s’est aussi intéressé aux autres animaux de la ferme comme les moutons et les chèvres que vous pouvez apercevoir sur le tableau ci dessous . Vous remarquerez aussi que sur ces deux tableaux le ciel est toujours plus ou moins tourmenté .

ROLLAND Auguste
Metz 1797 – Rémilly (57) 1859
Pastelliste, peintre, architecte et sculpteur
Fils d’un notaire et propriétaire terrien issu d’une longue lignée de notaires et de tabellions ; oncle par alliance d’Emile MICHEL* qui épousa en 1855 une de ses nièces ; oncle de Claire GANDAR*.
Aîné de six enfants, il passa ses premières années dans la propriété familiale de Rémilly, il fréquenta à partir de 1810 le collège de Sarreguemines avant de se rendre en 1813 dans la capitale pour y préparer au lycée Napoléon l’Ecole polytechnique. Les événements de 1814 l’ayant fait renoncer à la carrière militaire, il poursuivit ses études à Heidelberg, où il réalisa des dessins sur les bords du Neckar tout en suivant des cours d’allemand et de perspective, puis à Strasbourg où il devint bachelier ès lettres en 1818 et bachelier en droit l’année suivante. Il se retourna ensuite à Paris où il obtint sa licence de droit en 1821, année où il prêta serment comme avocat devant la cour de Metz, avant de faire des stages à Metz et à Nancy. En 1826, il renonça au barreau et, pour satisfaire sa passion pour le dessin, s’installa dans la capitale où il étudia pendant deux ans l’architecture auprès de Jean-François Ménager, ancien prix de Rome qui devint en 1830 architecte de la ville de Paris
Auguste ROLLAND peignait occasionnellement à l’huile, plus rarement à l’aquarelle, mais, avant tout attiré par le dessin, il trouva la synthèse de la ligne et de la couleur dans le pastel qui convenait mieux à son tempérament spontané. C’est dans cette technique qu’il fut remarqué par les critiques parisiens : « M. Rolland a donné au pastel les dimensions les plus grandes ; il l’a presque élevé à la dignité du tableau à l’huile. Plusieurs de ses paysages sont d’une vérité frappante. Vous sentez les Alpes, vous retrouvez la Suisse. Ses personnages, ses animaux, sont représentés au naturel. On n’aurait jamais cru que le pastel pût arriver à un pareil résultat ». Jules JANIN (1839)
A ses débuts, il céda à la tentation romantique des paysages montagnards et des scènes de genre d’inspiration historique. Il se cantonna ensuite à la représentation de la nature mosellane, en particulier les forêts et les étangs de la vallée de la Nied dont il sut si bien rendre la poésie et le charme discret. Nul n’exprime mieux que lui l’atmosphère de la campagne lorraine qu’il anime de rares personnages et de nombreux animaux, qu’il s’agisse du bétail ou des bêtes sauvages que le chasseur passionné qu’il était connaissait mieux que personne. « En possesseur heureux des bords de la Nied, en architecte et en planteur, il voulut ajouter l’élégance à la naïveté traditionnelle des scènes rustiques, et rencontra dans la poursuite de cet idéal de remarquables effets décoratifs ; en explorateur ardent des marais et des bois, il saisit les habitudes de nos gibiers et créa de toutes pièces le paysage des chasseurs lorrains. » Eugène GANDAR (1863)
Il dessina aussi au pastel quelques portraits et de remarquables natures mortes de gibier.
Sa plus jeune sœur ayant épousé en 1826 Joseph Désiré Bernard, propriétaire de la faïencerie des Islettes, en Argonne, A. Rolland y séjourna en 1838 et dessina, dans la lignée des caricatures de GRANDVILLE, le décor d’une série de huit assiettes de faïence intitulée Les tribulations du pêcheur à la ligne.
Il n’oublia pas sa formation d’architecte et mit ce talent au service de sa commune, réalisant en particulier les plans d’un nouveau clocher (détruit en 1944) et d’une mairie-école de style Renaissance que l’on peut encore admirer aujourd’hui. Il signa aussi en 1859 ceux de la mairie de Herny.
De MAGNIFIQUES tableaux de ce peintre, Gisèle !!! Superbe présentation !!!
Bon samedi,
Bises 😘
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encore une superbe presentation tableaux et infos
bises bonne journée
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Quelle « puissance » dans ces tableaux pour nous montrer de si belles bêtes lorraines!
Merci à vous deux pour ce défi encore bien relevé.
Bon w-end!
Bises de Mireille du sablon
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Bravo l’artiste, un savoir faire que j’apprécie aussi, bises jill
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Magnifique
Ces animaux sont sublimes j’adore
Bonne journée Gisèle
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De très belles découvertes Jazzy, ces tableaux sont franchement magnifiques.
Bises et bon samedi – Zaza
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Tout à fait splendide ces tableaux . Bon week-end. Bise
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bonjour Gisèle j’aime beaucoup le premier tableau ces animaux attendant de repartir vers une écurie plus chaude que dans le pré. Sur le deuxième tableau le taureau est magnifiquement représenté . Bisous Bon samedi MTH
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quelles belles représentations des animaux de ferme que nous voyons de moins en moins dans nos prairies …. mon frère vient d’ailleurs d’écrire un livre où les photos de vaches de ce peintre (que je découvre…) auraient eu toute leur place !
Bon samedi, Gisèle , bisous,
Geneviève
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J’aime le réalisme des tableaux,
bon samedi
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Des magnifiques peintures !
Que ces animaux sont beaux…
J’aime beaucoup
Excellent choix pour ce thème des animaux de la ferme
Bises du samedi
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Ici tu ne risques pas de voir des vaches dans la neige, elles ressortent seulement des étables depuis 15 jours.
Il y a plein de veaux.
Bon week-end, nous sommes sous un superbe soleil, rien à voir avec les prévisions.
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bonjour
belle découverte
j ‘adore ce tableau ces vaches sous la neige , trés beau rendu et lumineux
c’est mon préféré
bravo à toi
bises JAZZY
kénavo
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C’est fou même les vaches qui sont lointaine comme dans le dernier on distingue la musculature! Superbe….Bisous bon weekend à toi
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Me voilà à la campagne, à la ferme, parmi les vaches et un magnifique taureau !!
Merci de me faire connaître ce peintre
Bises à tous les deux
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De très beaux tableaux de notre campagne lorraine avec en ligne de mire la richesse de l’élevage.Mon coup de coeur est pour le premier tableau et je suis tout à fait d’accord avec ton ressenti que tu exprimes dans les premières lignes de ton article.
Merci à vous deux et belle soirée.Bises.
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Ils attendent, ils savent qu’on va venir ouvrir la barrière et leur permettre de retrouver leur chaude écurie. Animaux placides qui donnent envie de filer à la campagne !
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Le premier tableau est magnifique avec son ciel. Je ne connaissais pas ce peintre. Bises
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