J’ai lu

Philosopher ne sert à rien. Pour être heureux : inspirons-nous des chats.
Depuis la nuit des temps, de nombreux penseurs ont cherché des moyens d’accéder au bonheur et à la tranquillité de l’âme. Aucun n’a vraiment réussi et l’épineuse question de savoir comment vivre continue de susciter la même angoisse.
Les chats n’ont pas ce genre de problème. Obéissant à leur nature, ils se satisfont de la vie que celle-ci leur donne.

Dans ce petit ouvrage aussi éclairant qu’amusant, mêlant philosophie et littérature, petite et grande histoire, John Gray intellectuel subversif et ailurophile convaincu nous révèle que nos compagnons les chats détiennent contrairement à toutes le idéologies la clé des mystères de l’existence.

Ode aux félins et méditation stimulante sur notre condition vulnérable et solitaire, sa « philosophie » nous montre la « façon chat » d’apprécier notre vie .

J’aime beaucoup les astuces félines pour vivre bien que nous donnent l’auteur à la fin de l’ouvrage , je vous en livre cinq à vous de découvrir les autres

1 N’essayez jamais de ramener les êtres humains à la raison

2 Il est idiot de se plaindre d’un manque de temps

3 Ne cherchez pas de sens à votre souffrance

4 Mieux vaut l’indifférence que le sentiment d’amour obligé

5 Oubliez votre quête du bonheur et vous le trouverez peut être

Un soir, une jeune chienne, traînant une sale histoire avec sa chaîne brisée, surgit à la porte d’un vieux couple  : Sophie, romancière, qui aime la nature et les marches en forêt et son compagnon Grieg, déjà sorti du monde, dormant le jour et lisant la nuit, survivant grâce à la littérature.
 
D’où vient cette bête blessée  ? Qu’a-t-elle vécu  ? Est-on à sa poursuite  ?

Son irruption va transformer la vieillesse du monde , celle d’un couple, celle d’une femme, en ode à la vie , nous montrant qu’un autre chemin est possible .

Un chien à ma table relier le féminin révolté et la nature saccagée: si notre époque inquiétante semble menacer notre avenir et celui des livres, les poètes des temps de détresse sauvent ce qu’il nous reste d’humanité.


Ce roman baigne dans un climat d’amour de la poésie. Je vous le conseille vraiment vous serez comme moi envoutés par cette mise en alerte permanente des cinq sens dans le bain de forêt qu’elle nous propose .

Lorsqu’une mystérieuse superwoman sauve in extremis un adolescent tombé sur les voies du métro new-yorkais, McKenna Jordan pense tenir une histoire en or.
En tentant d’identifier l’héroïne, volatilisée comme par magie, la journaliste – et ancienne procureure adjointe – met la main sur une vidéo de l’incident. Contre toute attente, elle croit y reconnaître une amie chère disparue dix ans plus tôt sans laisser de traces. Ébranlée dans ses certitudes, McKenna va replonger dans cet épisode douloureux de son passé. Persuadée que ce fantôme veut être retrouvé, elle enclenche alors malgré elle les rouages d’une affaire aux ramifications obscures, mettant à vif d’intimes blessures…

Le lecteur est très vite captivé par la quête de McKenna, qui est aussi un personnage attachant. Les pages du roman se tournent vite et le mystère ne cesse de s’épaissir jusqu’au dénouement de l’affaire. de fausses pistes, en suspects s’amoncellent. On peut être un peu désorienté par les allers retours en arrière mais on s’y fait rapidement .

Un manuscrit sans fin, une enquête sans corps, une défunte sans visage : voici le nouveau thriller de Franck Thilliez !
Une enquête sans corps.
Une défunte sans visage.
Un thriller sans fin.
Aux alentours de Grenoble, une voiture finit sa trajectoire dans un ravin. Dans le coffre, le corps d’une femme. À la station-service où a été vu le conducteur, la vidéosurveillance est claire : l’homme n’est pas le propriétaire du véhicule.
Léane Morgan et Enaël Miraure sont une seule et même personne. L’institutrice reconvertie en reine du thriller a toujours tenu sa vie privée secrète : un mariage dont il ne reste rien sauf un lieu,  » L’Inspirante « , villa posée au bord des dunes de la Côte d’Opale, et le traumatisme de l’enlèvement de sa fille Sarah. L’agression soudaine de son mari va faire resurgir le pire.

Comme à son habitude Franck Thilliez joue merveilleusement bien avec le lecteur , semant des indices qui nous emmènent sur de fausses pistes avec quelques clins d’œil à Conan Doyle et Stephen King.

L’auteur prévient, on sait qu’il faut ouvrir l’œil mais immanquablement vous vous laissez prendre et vous continuez à douter jusqu’au final . C’est un roman addictif tres noir où la mise en abyme est vertigineuse que bien sur je conseille.

L’auteur le plus déjanté du concordat est de retour avec douze nouvelles noires et impertinentes qui utilisent la Moselle comme décor. Vous y retrouverez le caractère affable du commissaire Platini, des récits inspirés par de vraies enquêtes menées dans les communes à la rencontre des habitants, ainsi que le coup de plume décalé et malicieux de l’auteur, qui s’appuie sur le patrimoine vivant et la beauté de de notre département pour imaginer le pire… Parce que le meilleur moyen que Nicolas Turon a trouvé de mettre la Moselle en lumière, c’est de la plonger dans le noir du polar !
« Nicolas Turon fait partie de ces artistes qui bousculent les codes. Véritable trublion des temps modernes, il s’attache à replacer l’humain au centre de son œuvre, s’inventant écrivain de trottoir, de la rencontre et des petites histoires ».

Une douzaine de nouvelles à savourer sans modération tout comme l’humour de l’auteur . J’ai découvert avec grand plaisir la plume de cet auteur et n’ai eu aucun mal à suivre le commissaire Platini dans mon département .

Depuis quelque temps, les accents grognaient. Ils se sentaient mal aimés, dédaignés, méprisés. A l’école, les enfants ne les utilisaient presque plus. Chaque fois que je croisais un accent dans la rue, un aigu, un grave, un circonflexe, il me menaçait.
– Notre patience à des limites, grondait-il. Un jour, nous ferons la grève. Attention, notre nature n’est pas si douce qu’il y paraît. Nous pouvons causer des grands désordres.
Je ne prenais pas les accents au sérieux.
J’avais tort.
E.O

Pour Erik Orsennna il nous offre un livre comme une déclaration de guerre à la fadeur, les accents sont à la langue ce que sont les épices à la cuisine.
Cerise sur le gâteau des illustrations vraiment superbes .

 » Monsieur, les accents, au fond, à quoi servent-ils ?
– Ils nous réveillent, Jeanne, ils vont chercher en nous ce que nous avons de plus fort, ils accentuent nos vies. Comme leur nom l’indique, ils accentuent… »

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Publié par

giselefayet

Mots , images , mouvements, impressionnent ma plaque sensible et la communication en est le révélateur le plus puissant . Citation favorite : " Être libre ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaines , c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres." Nelson Mandela

16 réflexions au sujet de “J’ai lu”

  1. voilà de quoi me changer les idées et m’occuper puisque je vais repartir en salle d’op mon cancer ayant des séquelles désagréables qu’il faut traiter. Comment je ne sais pas encore mais la lecture m’aidera surement à vaincre encore cette épreuve. Avec le sourire.

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  2. Bonjour Gisèle , ça y est j’ai recopié la liste des livres que tu présentes par ordre de mes préférence, je commencerais par le premier : philosophie féline bisous bon dimanche MTH

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  3. Philosophie des chats …. un livre qui te convient tout à fait !!! Tu vas mieux décoder Sybelle ! Et « Un chien à ma table », un cadeau que m’a fait Yvonne Anne !
    Bon après-midi, Gisèle, bisous
    Geneviève

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  4. je « connais' » le commissaire Platini j’aime l’humour des nouvelles de ce livres !
    je note le chat, le chien et les accents !

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  5. Vivant chez 4 chats, le premier m’inspire.
    J’ai croisé Franck Thiliez en dédicace, ce n’est pas le plus sympa… Mais j’aime le lire.

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  6. Tes livres m’inspirent beaucoup. Envie de tous les lire, à commencer par le premier évidemment, les félins me sidèrent par leur manière de s’adapter à nos vies.
    Je note donc …
    Merci pour ces très bonnes présentations.
    Bises

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  7. Des lectures bien variées…des présentations qui donnent vraiment envie …de s’y plonger.Je note tous les titres …et commencerai, sans doute, par  » Un chien à ma table « , pour poursuivre par  » Si tu étais là  » et  » Philosophie féline »…Auparavant, j’ai encore quelques livres à mon chevet…
    Bises et bon lundi, Jazzy.

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