Le tableau du samedi

Pour le  tableau du samedi, initié par Lady Marianne et poursuivi par Lilou et Fardoise, un clic sur le logo.

Lilou nous propose pour deux semaines  » les petits métiers »

J’ai choisi :

La modiste sur les champs Elysées Jean Beraud

J’aime beaucoup l’allure joyeuse de cette jeune femme à la taille de guêpe . Je n’ose imaginer le corset qu’il faut endurer pour arriver à un tel résultat. Même si les habits de la dame sont sombres, le jupon et la le blanc d’un des cartons à chapeaux viennent éclairer l’ensemble. On peut remarquer que la jolie silhouette de la modiste ne laisse pas indifférents ce monsieur à gauche du tableau, la pause s’impose .

L’artiste s’attache aussi à rendre l’ambiance de ce Paris de la Belle Epoque avec beaucoup de précision. Un tableau qui nous montre que Jean Béraud est maître dans l’art de montrer la vie des Parisiens, de toutes les classes sociales : les bourgeois sont dépeints dans leurs calèches sur les Grands Boulevards, le peuple est mis en avant à travers ses  » petits métiers ».

Un autre tableau nous montre une modiste traversant le boulevard , il faut être bien courageux pour se jouer de la circulation quand on est piéton à cette heure ! Les calèches se croisent à un rythme soutenu.

« 16 heures au carrefour Drouot et au grand boulevard. »

Né à Saint-Pétersbourg en 1849, Jean Béraud est un peintre français mort le 4 octobre 1935 à Paris .

Cet artiste indépendant, très apprécié de son vivant, décoré de la légion d’honneur, n’est pas un novateur à l’ époque de l’impressionnisme, du symbolisme, du fauvisme et du cubisme. Le public bourgeois appréciait surtout qu’on représente sur la toile ses activités quotidiennes. La scène de genre urbaine, rejetée cinquante ans auparavant, séduit désormais une bourgeoisie qui voit dans la peinture une forme de représentation jugée plus noble que la photographie, devenue courante au début du 20e siècle.

Pour en savoir plus sur Jean Beraud un clic ici

Publié par

giselefayet

Mots , images , mouvements, impressionnent ma plaque sensible et la communication en est le révélateur le plus puissant . Citation favorite : " Être libre ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaines , c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres." Nelson Mandela

21 réflexions au sujet de “Le tableau du samedi”

  1. Je souris en imaginant la rencontre de tes dames avec Gloria aujourd’hui….
    Superbes tableaux bien en mouvement!
    Bises de Mireille du sablon

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  2. Evidemment j’adore ces deux jeunes femmes qui foncent dans les rues pour livrer les chapeaux. Un peintre que je connais pas et pourtant ces toiles me font penser à une couverture d’un livre de Claude Izner. je vais chercher ! Avec le sourire

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  3. Un métier qui faisait tout le charme d’une ville comme Paris réputée pour son élégance. Et ces deux jeunes femmes le sont, élégantes. Le peintre a si bien su donner vie à ces moments de la rue parisienne.

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  4. En effet, il commençait à être temps de créer un système pour une circulation moins dangereuse ! pas de feux à l’époque !! mais les agents de la circulation sont arrivés et sont restés très longtemps puisque j’ai connu cela.
    Coup de cœur pour le premier tableau, monsieur admire cette jolie dame.
    Bises

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  5. Ces jeunes femmes à la taille étranglée c’est choquant à nos yeux. Cela montre à quoi les femmes se pliaient pour « être belle ». Coquetterie quand tu nous tiens…Ces tableaux du Paris d’autrefois , déjà très animé, sont un vrai documentaire !

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  6. Un peintre qui n’était peut-être pas novateur mais son réalisme des scènes de rues de paris plait toujours autant à regarder.
    Merci Jazzy

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  7. Très en accord avec Amande13, je pensais la même chose ! Ces tableaux sont très beaux, ce peintre de talent savait croquer la vie parisienne dans tous les détails, on pourrait presque voir la vitesse des attelages… et l’on devine aisément la difficulté de cette jeune beauté à passer entre les calèches….
    Si je devais mettre une horreur pareille, ce corset infernal qui donnait des vapeurs aux femmes si comprimées, je donnerai bien du travail à « ma femme de chambre »…
    Merci pour ce magnifique partage et bcp de gros bisous

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