Défi 264 des croqueurs de mots

Zaza ( clic) à la barre du bateau pour ce défi 264 des Croqueurs de mots nous dit :

 Parlez-moi de votre matière préférée quand vous étiez à l’école.

Du plus loin que je me souvienne, les sciences et vie de la terre ont toujours eu ma préférence. Dès l’école primaire j’appréciais particulièrement cette partie des sciences , abordée dans les leçons de choses comme on les appelait jadis. Curieuse de tout ce qui m’entourait, j’aimais découvrir comment la plante se reproduit depuis la fleur jusqu’au fruit, non seulement sur de grandes planches affichées en classe mais aussi en plantant par exemple des graines de haricots dans un petit pot. Quelle joie de voir jour après jour les différentes phases de son évolution. Nous nous intéressions aussi aux arbres , leur écorce, leurs feuilles et fruits qui les différencient, réalisant pour notre plus grand plaisir de beaux herbiers avec collages, dessins et écriture à la plume.

Je me souviens aussi de ces grandes planches d’anatomie humaine dévoilant les muscles, les os du corps humain ainsi que tout ce qu’il contient. Point d’internet à cette époque pour nous détailler en 3D les organes in situ. « Oscar » , le squelette, faisait parfois son apparition pendant les cours du primaire. Il était bien tranquille dans son coin, nous ne l’entendions jamais se plaindre mais il nous fascinait.

Les fossiles, toute une aventure à imaginer une fois l’animal remis dans son contexte , aussi chaque fois que j’en trouvais un lors d’une promenade sur les pentes du St Quentin, je ne manquais pas de le ramener en classe pour découvrir avec les autres enfants la vie de cet animal devenu minéral .

Je me rappelle aussi avoir souvent amené des insectes en classe, scarabées, hannetons, dont nous étudions le comportement. Point de phasmes, cet élevage particulier est venu plus tard avec les cours de mes enfants. Je suis sure que si j’en avais eu à disposition à cette époque, ils auraient aussi fait un petit séjour à l’école.

Plus tard le collège et le lycée ont confirmé ce gout pour les sciences naturelles, même si d’autres disciplines ne me laissaient pas indifférente. Le français, le latin et le grec pour ne citer que celles là . Mais c’est vraiment l’étude du vivant qui me passionnait, aussi ai – je même prolongé les cours par des heures supplémentaires avec les professeurs, en sorties découverte de la faune et la flore des mares et autres zones humides, par des travaux pratiques au lycée que nous ne pouvions pas faire dans le cadre du cursus normal. J’ai déjà eu l’occasion de vous parler des expériences pratiquées sur ces pauvres grenouilles, aussi n’y reviendrai – je pas . Je préfère vous citer nos recherches pour déterminer les groupes sanguins de chacune d’entre nous. Fascinant de voir les réactions sur la bandelette utilisée une fois la goutte de sang déposée . Tout aussi intéressants les exercices de génétique qui expliquaient bien des mystères.

Bien sur je n’ai pas oublié toutes les enseignantes qui m’ont vraiment donné envie de poursuivre mes études dans cette voie, m’encourageant si nécessaire quand certaines parties du cours se révélaient ardues, la géologie par exemple. Elles ont toujours su être à l’écoute de toutes les questions que je ne manquais jamais de poser. Je me souviens plus particulièrement de mon professeur de première et terminale, madame Pizelle, dont les cours étaient un véritable plaisir, que je guettais avec impatience. Elle avait tout de suite noté mon vif intérêt pour la matière qu’elle enseignait et m’a toujours soutenue dans mes choix de filières, je n’ai pas eu du tout à le regretter en passant mon bac , ni pour le reste de mes études.

Publié par

giselefayet

Mots , images , mouvements, impressionnent ma plaque sensible et la communication en est le révélateur le plus puissant . Citation favorite : " Être libre ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaines , c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres." Nelson Mandela

22 réflexions au sujet de “Défi 264 des croqueurs de mots”

  1. Bravo pour ta participation au défi 264 ! Tu l’as magnifiquement relevé en nous expliquant ta passion pour les sciences naturelles et le « vivant ».
    Les professeurs ont souvent une grande part de responsabilité sur le futur professionnel d’un élève et pour toi ce fut une réussite.
    Bises et bon début de semaine – Zaza

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  2. Les leçons de choses ! voilà un terme qui me ramène bien en arrière 🙂 c’est curieux comme certains mots rendent vivantes des images, en l’occurence les livres de mon époque… de blog en blog je rencontre de bien beaux souvenirs ! bisous

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  3. J’aimais aussi ces cours, mais encore plus le français. Faire une dissertation comme nous disions était un réel plaisir pour moi.
    Je faisais toujours tout à la dernière minute. J’écrivais mes 4 pages pendant le repas du midi pour rendre le devoir l’après-midi. La prof se lamentait de devoir me mettre une bonne note alors que certaines passaient un temps fou pour n’avoir qu’une petite moyenne.
    Je retournerais bien en cours !
    Bonne semaine.

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  4. RE
    UN DEFI ROYALEMENT BIEN RELEVE AVEC DE BELLES ILLUSTRATIONS
    MOI JE PREFERAIS DE LOIN LE FRANCAIS LES SCIENCES TRES PEU POUR MOI
    J’AVAIS TOUJOURS UNE BONNE EXCUSE POUR NE PAS ETRE LA QUAND
    S’ETAIT LA JOURNEE DE DISSECTION DES GRENOUILLES
    BON APRES MIDI
    BISOUS

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  5. les « leçons de choses » quel beau terme… c’est de bons souvenirs et la curiosité pour tout l’entourage… tu me rappelles les cours de sciences nat et l’évolution du cheval ce « doigt » devenu la patte de nos chevaux actuels !

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  6. Coucou Gisèle, j’aimais aussi ces cours, mais rien ne valait les cours de français pour moi, j’aimais bien la physique chimie alors que je détestais l’algèbre. Bisous bon après-midi MTH

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  7. ton texte est passionnant et c’est un plaisir de le lire. Ah le haricot qui a bien poussé chez mes parents aussi. Par contre, je me souviens d’une interrogation en cinquième sur les cellules. Devant la feuille, j’étais impuissante. Je ne sais pas pourquoi, mais je n’y comprenais pas grand chose.
    Merci beaucoup et je suis contente de voir les matières qui te plaisaient.
    Bises

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  8. Une matière que j’aimais bien aussi »les leçons de choses » ; pauvres grenouilles! J’en ai disséqué aussi ! J’avais des copines qui n’y arrivaient pas .
    Le haricot dans le coton , aussi j’ai connu…
    Il est vrai que lorsqu’on s’intéresse à tout cela , c’est passionnant.

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  9. Je me souviens d’un cours de sciences nat. où je passai mon temps, une bouteille de chloroforme en mains, à rendormir les grenouilles qui se réveillaient, lors d’une dissection. Ce qui me valut une bien piètre note à la fin du cours. Mais il y eut, en compensation, la confection des herbiers et les promenades dans la nature que j’ai beaucoup aimés..

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