Azélie

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« La fuite » Tamara de Lempicka

A vec sa mère en pleurs, la ville elle fuit,

Z one dangereuse occupée par les nazis.

E n Europe, elles ne sont plus du tout à l’abri .

L oin de de la fureur et de ce charivari

I l est grand temps de partir aujourd’hui

E n laissant derrière elles un bout de leur vie.

***

Tamara De Lempicka s’installe en Amérique dès les premières menaces de guerre en Europe. C’est là qu’elle peint ce tableau qui marque une rupture avec sa production habituelle.  Le 1er septembre 1939, les troupes allemandes ont envahi la Pologne, patrie d’origine de l’artiste. L’image d’une mère fuyant avec son enfant évoque probablement cette invasion.

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Publié par

giselefayet

Mots , images , mouvements, impressionnent ma plaque sensible et la communication en est le révélateur le plus puissant . Citation favorite : " Être libre ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaines , c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres." Nelson Mandela

24 réflexions au sujet de “Azélie”

  1. Il est magnifique ce tableau de Tamara De Lempicka. Il retrace ce qu’elle a vécu pour échapper au nazisme, mais n’a pas pris une ride par rapport à ce qui se passe encore dans notre monde ! Une pensée à tous ces opprimés Jazzy.
    Ton acrostiche est très réussi.
    Bises et bon mercredi – Zaza

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  2. Très bel acrostiche et très beau tableau ! l’angoisse, la tristesse , la peur , sentiments si bien évoqués dans cette peinture et si bien décrits dans ton texte ….
    Bonne journée, Gisèle, bisous,
    Geneviève

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  3. Pour moi cette peintre était celle des belles femmes riches, élégantes toujours plus ou moins alanguies,et des nues un peu grassouillettes et fort sexy de ses diverses amantes. Alors ce tableau, comme il me saute en plein cœur ! Magnifique et horrible à la fois.

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  4. de ce tableau il sort une grande impression émotionnelle dramatique
    la pâleur, les traits tirés, le regard perdu et presque sanglant jusqu’au lange cachant l’enfant…

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  5. Exode nécessaire, vital, dans une triste période qu’étaient ces années obscures. Ce serait tellement bien que toutes les Azélie du monde et leurs semblables n’aient plus à fuir pour un avenir meilleur. Hélas, on n’est loin de cela…

    Merci pour cette participation instructive. Bises
    Fabrice

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  6. Ah oui cela change des couleurs et de la joie de ses tableaux que je connais. On lis bien l’épouvante sur le visage de cette mère. un tableau qui pourrait illustrer ce qui se passe actuellement dans d’autres coins du monde bises

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